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La CGT en lutte : la répression est un signe de faiblesse

jeudi 2 mai 2019 par UD CGT 59

Alors que nous étions, cet après-midi, rassemblés devant le commissariat central de Lille, en soutien à notre camarade Isabelle Bosseman, Secrétaire général du syndicat des cadres du CHU, inquiétée par une direction zélée et acquise aux réformes assassines du gouvernement des riches, le Secrétaire général de l’Union départementale des syndicats CGT des Bouches du Rhône (13), Olivier Mateu (photo ci-contre), était destinataire d’une convocation au commissariat d’Aix en Provence pour le 7 mai.

N’étant pas parvenu à convaincre les travailleurs lors de sa longue et monotone allocution, ne parvenant pas à opposer les salariés entre eux, ne parvenant pas à apaiser le vent de révolte qui s’exprime avec force et détermination depuis 24 semaines, Macron, la voix des patrons, souffle sur les braises de la répression.

Au Nord comme au Sud et comme partout, le gouvernement des nantis du système qui nous opprime et ceux qui se gavent des richesses que nous produisons cherchent à nous faire courber l’échine, à nous faire plier avec le seul outil qui lui reste : la répression.

Mais malgré les matraquages, les charges de CRS, le gazage du peuple en colère, les mutilations, les éborgnements, malgré l’accroissement des violences policières, le pouvoir ne parvient pas à briser la détermination des travailleurs qui, chaque samedi, expriment avec courage leurs légitimes revendications.

C’est pourquoi, il cherche, tout azimut comme il l’a toujours fait mais avec de plus en plus de véhémence, à intimider les militants les plus combatifs des syndicats de lutte et en particulier de la CGT.

Après, par la voix du député MODEM Mohamed Laqhila, avoir demandé la dissolution de l’Union départementale CGT des Bouches du Rhône, il s’attaque maintenant à son premier dirigeant. Comme il s’attaque à tous ceux qui osent relever la tête.

Apeurés par la convergence des luttes et des revendications qui s’est exprimé le samedi 27 avril, Macron et le MEDEF (qui savent, eux, que nous étions 35 000 à Paris) veulent briser le mouvement social, empêcher toute riposte générale et mater les travailleurs qui ont bien compris ce qui les attend s’ils baissent les bras.

Notre unité est leur plus grande crainte et ils cherchent par tous les moyens à en empêcher la réalisation. Notre unité est leur plus grande crainte car elle est notre meilleure arme. Celle qui, à terme, les condamne.

Dans cette période d’exacerbation de la lutte des classes, gouvernement et patronat sont sur la défensive et l’intensification de la répression est le signe de leur affaiblissement et de notre renforcement.

L’Union départementale des syndicats CGT du Nord apporte tout son soutien au Secrétaire général de l’Union départementale des syndicats CGT des Bouches du Rhône, à tous les camarades et au-delà à toutes les victimes de la répression gouvernementale et patronale.

Vive les travailleurs en lutte !

Vive l’Union départementale des syndicats CGT des Bouches du Rhône !

Pas touche à son Secrétaire général !

   

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