Coronavirus : le président Díaz-Canel a annoncé l’utilisation du médicament cubain fabriqué depuis le 25 janvier dans l’usine sino-cubaine ChangHeber

Jusqu’à présent, on sait qu’il a réussi à guérir plus de 1 500 patients et est l’un des 30 médicaments choisis par la Commission nationale chinoise de la santé pour guérir la maladie respiratoire.

"L’interféron alfa 2B a l’avantage que dans des situations comme celles-ci, c’est un mécanisme pour se protéger, son utilisation empêche les patients ayant la possibilité de s’aggraver et de se compliquer d’atteindre ce stade et, finalement, d’entraîner la mort", a-t-il expliqué au journal Granma avec Luis Herrera Martínez, conseiller scientifique et commercial du groupe d’entreprises BioCubaFarma.

Depuis des années, un transfert de technologie a été effectué vers la province chinoise, d’où est sortie l’usine commune où le produit est fabriqué "avec exactement la même technologie que nous, et qui répond aux normes de qualité qui ont été approuvées par les autorités" des deux nations, a ajouté Martinez.

IFNrec est également appliqué contre les infections virales causées par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), la papillomatose respiratoire causée par le papillome humain, les condylomes acuminés et les hépatites de types B et C, en plus des thérapies contre divers types de cancer.

Malgré le blocus économique, financier et commercial que les États-Unis maintiennent contre l’île des Caraïbes, le système médical cubain est reconnu internationalement.

Par exemple, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) a félicité l’île en 2018 pour avoir atteint le taux de mortalité le plus bas de son histoire, avec 4,0 pour mille naissances.

En 2015, il a reçu la première reconnaissance mondiale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH et des bactéries qui causent la syphilis.

traduction : Uzumak (ANC)