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Pourquoi le coronavirus pourrait déclencher une supernova capitaliste

mardi 7 avril 2020 par John Smith

Il n’y a pas d’arbre magique de l’argent – les « plans de sauvetage » visent à sauver un système pourri, et ne fonctionneront pas.

« Les rendements mondiaux sont au plus bas depuis 500 ans d’histoire connue. 10 000 milliards de dollars d’obligations à taux négatif. C’est une supernova qui va exploser un jour » , a tweeté Bill Gross , le « roi des obligations », en 2016.

Ce jour s’est rapproché. Le capitalisme est aujourd’hui confronté à la crise la plus profonde de ses plusieurs siècles d’existence. Un effondrement mondial a commencé, qui dévaste déjà la vie de centaines de millions de travailleurs sur tous les continents. Les conséquences pour les travailleurs et les pauvres en Asie, en Afrique et en Amérique latine seront encore plus extrêmes que pour ceux qui vivent en Europe et en Amérique du Nord, tant en ce qui concerne les vies perdues à cause du coronavirus que les menaces sur l’existence de milliards de personnes qui vivent déjà dans une extrême pauvreté.

Le capitalisme, un système économique fondé sur l’égoïsme, la cupidité et la compétition de tous contre tous, se révélera plus clairement que jamais incompatible avec la civilisation.

Pourquoi la supernova – l’explosion et la mort d’une étoile – est-elle une métaphore appropriée à ce qui pourrait maintenant être sur le point de se produire ?
Pourquoi le coronavirus, un organisme dont le diamètre est le millième d’un cheveu humain, pourrait-il être le catalyseur d’un tel cataclysme ?
Et que peuvent faire les travailleurs, les jeunes et les dépossédés du monde pour se défendre et « faire naître un nouveau monde des cendres de l’ancien », pour reprendre les mots de l’hymne du travail américain, Solidarity Forever [Solidarité pour toujours] ?

Pour trouver des réponses à ces questions, nous devons comprendre pourquoi la « crise financière mondiale » qui a débuté en 2007 était bien plus qu’une crise financière, et pourquoi les mesures extrêmes prises par les gouvernements et les banques centrales du G7 pour rétablir un minimum de stabilité – en particulier la « politique du taux d’intérêt zéro », décrite par un banquier de Goldman Sachs comme « du crack pour les marchés financiers » – ont créé les conditions de la crise actuelle.

Les « problèmes de santé sous-jacents » du capitalisme mondial

La première étape d’une supernova est l’implosion, analogue à la baisse à long terme des taux d’intérêt qui a commencé bien avant le début de la crise systémique en 2007, qui s’est accélérée depuis, et qui est tombée de la falaise au moment où le coronavirus a commencé à sévir début janvier 2020.
La baisse des taux d’intérêt est fondamentalement le résultat de deux facteurs : la baisse des taux de profit et l’hypertrophie du capital, c’est-à-dire sa tendance à croître plus vite que la capacité des travailleurs et des agriculteurs à lui fournir le sang frais dont il a besoin pour vivre.

Comme l’a dit Marx, dans le Livre I du Capital , « le capital a une unique pulsion vitale : se valoriser, créer de la plus-value […] Le capital est un travail mort, qui ne s’anime qu’en suçant tel un vampire du travail vivant, et qui est d’autant plus vivant qu’il en suce davantage. »

Ces deux facteurs se combinent pour former un cercle vicieux d’une puissance destructrice impressionnante. Examinons-en les rapports les plus importants.

Beaucoup de choses masquent et contrecarrent la baisse du taux de profit, transformant celle-ci en une tendance qui ne se manifeste qu’en temps de crise, le plus important de ces masques a été la délocalisation de la production d’Europe, d’Amérique du Nord et du Japon pour profiter des taux d’exploitation beaucoup plus élevés disponibles dans les pays à bas salaires.

La baisse du taux de profit se manifeste par une réticence croissante des capitalistes à investir dans la production ; de plus en plus, ils investissent dans des marques, la propriété intellectuelle et d’autres activités parasitaires et non productives . Cette grève de longue durée des investissements capitalistes est amplifiée par le transfert de la production à l’échelle mondiale – qui augmente les profits en réduisant les salaires plutôt qu’en construisant de nouvelles usines et en déployant de nouvelles technologies. Cela permet d’énormes marges bénéficiaires, engendrant une suraccumulation de vastes richesses auxquelles les capitalistes ne trouvent aucune utilité productive - d’où l’hypertrophie du capital.

Il en résulte une baisse des taux d’intérêt – les capitalistes étant en concurrence les uns avec les autres pour l’achat d’actifs financiers, font monter leur prix et diminuer en proportion les flux de revenus qu’ils génèrent – d’où la baisse des taux d’intérêt. La baisse des taux d’intérêt et l’augmentation de la valeur des actifs ont créé ce qui est, pour les investisseurs capitalistes, le cercle vertueux ultime : ils peuvent emprunter des sommes considérables pour investir dans des actifs financiers de toutes sortes, ce qui gonfle encore leur « valeur ».

La baisse des taux d’intérêt a donc deux conséquences fondamentales : l’inflation des bulles d’actifs et l’accumulation de montagnes de dettes. En fait, ce sont les deux faces d’une même médaille : pour chaque débiteur, il y a un créancier ; chaque dette est l’actif de quelqu’un d’autre. Soit les bulles d’actifs se dégonfle – à condition que la productivité augmente – ou bien elles éclatent ; soit les montagnes de dettes s’érodent avec le temps – grâce à la croissance économique –, ou bien elles s’effondrent.

Depuis 2008, la productivité a stagné dans le monde entier et la croissance du PIB a été la plus faible de toutes les décennies depuis la Seconde Guerre mondiale, ce qui a entraîné ce que Nouriel Roubini a appelé « la mère de toutes les bulles d’actifs » , tandis que la dette globale (la dette totale des gouvernements, des entreprises et des ménages), déjà colossale avant le krach financier de 2008, a depuis lors plus que doublé en taille.

La croissance de la dette a été particulièrement forte dans les pays du Sud. La dette totale des 30 plus grands d’entre eux a atteint 72,5 milliards de dollars en 2019, soit une hausse de 168 % au cours des 10 dernières années, selon les données de la Banque des règlements internationaux. La Chine représente 43 milliards de dollars, contre 10 milliards de dollars il y a dix ans. En résumé, bien avant le coronavirus, le capitalisme mondial avait déjà des « problèmes de santé sous-jacents », il était déjà en soins intensifs.

Le capitalisme mondial – qui est plus impérialiste que jamais, puisqu’il est à la fois plus parasitaire et plus dépendant que jamais du produit de la surexploitation dans les pays à bas salaires – se transforme donc inexorablement en supernova, c’est-à-dire l’éclatement des bulles d’actifs et l’effondrement des montagnes de dettes. Tout ce que les banques centrales impérialistes ont fait depuis 2008 a été conçu pour repousser l’inévitable jour des comptes.

Mais ce jour est maintenant arrivé.

Les obligations du Trésor américain à 10 ans sont considérées comme le plus sûr des havres de paix et la référence ultime par rapport à laquelle toute autre dette est évaluée. En période de grande incertitude, les investisseurs se retirent invariablement des marchés boursiers et se dirigent vers les marchés obligataires plus sûrs, de sorte que lorsque le prix des actions baisse, le prix des obligations – également appelées « titres à revenu fixe » – augmente. Quand cela se produit, le revenu fixe que ces titres engendrent se traduit par un taux d’intérêt en baisse.

Mais pas le 9 mars, lorsque, en pleine chute des marchés boursiers, les taux d’intérêt des obligations du Trésor américain à 10 ans ont grimpé en flèche. Selon un négociant en obligations, « statistiquement parlant, [cela] ne devrait se produire que tous les quelques millénaires » . Même dans le moment le plus sombre de la crise financière mondiale, lorsque Lehman Brothers (une grande banque d’affaires) a fait faillite en septembre 2008, cela ne s’est pas produit.

La cause immédiate de cette crise cardiaque mineure a été l’ampleur de la destruction d’actifs sur d’autres marchés d’actions et d’obligations, ce qui a poussé les investisseurs à se précipiter pour transformer leurs investissements spéculatifs en liquidités. Pour satisfaire leurs exigences , les gestionnaires de fonds ont été obligés de vendre leurs actifs les plus facilement échangeables, ce qui leur a fait perdre leur statut de valeur refuge, et cela a poussé les gouvernements et les banques centrales à prendre des mesures extrêmes et à sortir leurs « gros bazookas », à savoir les plans de sauvetage de plusieurs billions de dollars – y compris la promesse d’imprimer de l’argent sans limite pour assurer l’approvisionnement des marchés en liquidités.

Mais cet événement présage également de ce qui nous attend. En fin de compte, les billets de banque, comme les obligations et les certificats d’actions, ne sont que des morceaux de papier. Alors que des billions d’entre eux affluent dans le système, les événements de mars 2020 nous rapprochent du jour où les investisseurs perdront confiance dans l’argent liquide lui-même – et dans le pouvoir de l’économie et de l’État qui le soutient.
Le moment de la supernova sera alors arrivé.

La gauche : négation de l’impérialisme et croyance en « l’arbre magique de l’argent »

La gauche dans les pays impérialistes – l’aile du parti travailliste dirigée par Jeremy Corbyn au Royaume-Uni, l’équipe hétéroclite de keynésiens de gauche tels qu’Ann Pettifor, Paul Mason, Yanis Varoufakis, les partisans de Bernie Sanders aux États-Unis – sont unis sur deux points : ils reconnaissent tous, à un degré ou à un autre, que le pillage impérialiste des colonies et des néocolonies a eu lieu dans le passé sans reconnaître que l’impérialisme continue de définir de manière significative les relations entre pays riches et pays pauvres.

Et ils croient en l’une ou l’autre version de l’« arbre magique de l’argent », c’est-à-dire qu’ils voient la baisse des taux d’intérêt en zone négatif non pas comme un feu rouge clignotant montrant l’extrémité de la crise, c’est-à-dire non pas comme la phase d’implosion d’une supernova, mais comme un feu vert pour emprunter de l’argent afin de financer l’augmentation des investissements de l’État, des dépenses sociales, un Green New Deal et même un peu plus d’aide étrangère.

En fait, il n’y a pas d’arbre magique de l’argent. Le capitalisme ne peut pas échapper à cette crise, peu importe le nombre de billions de dollars que les gouvernements empruntent ou que les banques centrales impriment. Les néolibéraux ont rejeté la pensée magique, maintenant ils l’adoptent – cela montre l’étendue de leur panique, mais cela ne rend pas la pensée magique moins fantasmatique. Les billions qu’ils ont dépensés après 2007-2008 ont acheté une autre décennie de vie zombifiée pour leur vil système.
Cette fois-ci, ils auront la chance de disposer de 10 mois, voire de 10 semaines, avant le début de la phase d’explosion de la supernova.

Coronavirus – catalyseur de cataclysme

La pandémie de coronavirus est survenue au pire moment possible : la croissance de la zone euro était tombée à zéro ; une grande partie de l’Amérique latine et de l’Afrique subsaharienne était déjà en récession ; l’effet dopant des énormes dégrèvements fiscaux accordés par Trump aux entreprises américaines s’estompait ; la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine perturbait gravement les chaînes d’approvisionnement et menaçait d’entraîner l’Union européenne ; et des dizaines de millions de personnes participaient à des manifestations de masse dans des dizaines de pays du monde entier.

Les taux d’intérêt sont maintenant profondément entrés en zone négative – mais pas si vous êtes l’Italie, confrontée à une énorme augmentation de son ratio dette/PIB, pas si vous êtes une société endettée qui essaie de refinancer ses dettes, pas si vous êtes un « marché émergent ». Depuis le 9 mars, les taux d’intérêt des entreprises ont explosé ; en fait, peu d’entreprises peuvent emprunter de l’argent à n’importe quel prix. Les investisseurs refusent de leur prêter de l’argent. Les entreprises sont maintenant confrontées à une raréfaction du crédit – au milieu de taux d’intérêt négatifs à l’échelle mondiale !

C’est pourquoi la BCE a décidé d’emprunter 750 milliards d’euros à ces mêmes investisseurs, et de les utiliser pour acheter les obligations d’entreprises que ces mêmes investisseurs refusent maintenant d’acheter, et c’est pourquoi aussi la Réserve fédérale américaine fait la même chose à une échelle encore plus grande. Le sort de l’Italie (et de l’UE) dépend maintenant de la volonté de la Bundesbank de se substituer à ses créanciers privés. Leur refus pourrait être la dernière étape de l’agonie de l’UE.

Au milieu du mois de mars, les gouvernements impérialistes ont annoncé leur intention de dépenser 4,5 billions de dollars pour renflouer leurs propres économies en faillite. Un sommet d’urgence en ligne du G20 (les nations impérialistes du G7 plus une douzaine de nations « émergentes », dont la Russie, l’Inde, la Chine, le Brésil et l’Indonésie) le 26 mars a déclaré « nous injectons plus de 5 000 milliards de dollars dans l’économie mondiale » . Ce sont des propos sournois ; par « mondial », ils signifient en fait « domestique » ! La réponse de la « gauche » dans les pays impérialistes est d’applaudir en disant : nous avions raison depuis le début ! Il y a bien un arbre magique de l’argent après tout ! – apparemment sans se rendre compte que c’est exactement ce qui s’est passé après 2008 : la socialisation de la dette privée. Ou que, contrairement à ce qui s’est passé après 2008, cette fois-ci, ça ne marchera pas.

Pourtant, en mobilisant tardivement – et en monopolisant – les ressources médicales pour faire face à la crise du coronavirus dans leur propre pays, les gouvernements impérialistes ont abandonné les pays pauvres à leur sort. La gauche dans les pays impérialistes (ou nous pourrions simplement dire « la gauche impérialiste », pour faire court) a également ignoré le fait que ces injections en urgence de liquidité ne concernent aucunement les pauvres du Sud.

Si vous êtes un « marché émergent », eh bien, allez-vous faire foutre et faites la queue pour un renflouement du FMI ! Au 24 mars, 80 pays se trouvaient dans cette file d’attente, attendant une partie de la capacité de prêt d’un billion de dollars du FMI. Un billion de dollars, ça semble beaucoup d’argent, et c’est effectivement le cas, mais, comme le souligne Martin Wolf, correspondant économique en chef du Financial Times, « les déficits de financement externe cumulés des pays émergents et en développement sont susceptibles de dépasser de loin la capacité de prêt du FMI » .

En outre, comme le suggère Wolf, le but des prêts du FMI est de contribuer à combler les « déficits de financement externe » – en d’autres termes, de renflouer les créanciers impérialistes, et non les peuples des nations débitrices ; et ils sont invariablement assortis de conditions dures et humiliantes qui s’ajoutent au fardeau écrasant qui pèse déjà sur les peuples de ces pays.
En ce sens, ils sont à l’image des vastes plans de sauvetage gouvernementaux des capitaux privés dans les pays riches – mais sans rien ajouter pour financer les prestations sociales ou remplacer partiellement les salaires. Le but de ces sauvetages gouvernementaux est d’acheter la docilité de la classe ouvrière dans les nations impérialistes, ce qu’ils n’ont pas l’intention de faire en Afrique, en Asie et en Amérique latine !

Le 24 mars, les Nations unies ont lancé un appel de 2 milliards de dollars pour lutter contre la pandémie de coronavirus en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Cet argent, que les Nations unies espèrent récolter au cours des neuf prochains mois, représente 1/80 du budget annuel du NHS [National Health Service] britannique et moins de 1/2000 des 4,5 billions de dollars qu’il prévoit de dépenser pour maintenir en vie leur propre économie capitaliste. C’est également moins de 1/40 de l’argent que les investisseurs impérialistes ont retiré des « marchés émergents » au cours des trois premières semaines de mars, « la plus grande sortie de capitaux jamais enregistrée  » , selon la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.

L’ampleur maximum de l’aide apportée aux population des pays pauvres d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, contre les effets collatéraux de l’épidémie de coronavirus, a été précisée par le président de la Banque mondiale, David Malpass, qui a indiqué, après la fin du sommet du G20, que son conseil d’administration mettait en place un plan de sauvetage d’une valeur de « 160 milliards de dollars » étalé sur les 15 prochains mois – une fraction minuscule des pertes économiques que l’effondrement mondial imposera aux populations de ce que l’on nomme ridiculement « marchés émergents ».

« Nous avons un devoir révolutionnaire à remplir » – Leonardo Fernandez, médecin cubain en Italie

Alors, que faut-il faire ?
Au lieu d’applaudir le sauvetage des grandes entreprises, nous devrions les exproprier.
Au lieu d’approuver un moratoire temporaire sur les expulsions et l’accumulation des arriérés de loyer, nous devrions confisquer les biens immobiliers afin de protéger les travailleurs et les petites entreprises.
Ces luttes, et bien d’autres, pour faire valoir notre droit à la vie sur les droits des capitalistes à leur propriété, sont pour un avenir proche.

Pour l’instant, la priorité est de faire tout ce qui est nécessaire pour sauver des vies et vaincre le coronavirus. Cela signifie qu’il faut étendre la solidarité à ceux qui sont les plus vulnérables à la pandémie – les sans-abri, les prisonniers, les demandeurs d’asile qui vivent dans des « environnements hostiles » – et aux personnes dépossédées et victimes de l’impérialisme dans des taudis, des bidonvilles et des camps de réfugiés du Sud.

Raghuram Rajan, ancien gouverneur de la Banque de l’Inde, souligne qu’« en attendant un remède ou un vaccin fiable, le monde doit lutter contre le virus pour son éradication partout afin d’assouplir les mesures partout » . The Economist partage cet avis : « Si on laisse le Covid-19 ravager le monde émergent, il se répandra bientôt dans le monde riche. »

La pandémie de coronavirus n’est que la dernière preuve que nous avons besoin non pas tant d’un NHS que d’un GHS – un service de santé mondial [Global Health Service]. Le seul pays qui agit selon cet impératif est le Cuba révolutionnaire. Plus de 28 000 médecins dispensent déjà des soins gratuits dans 61 pays pauvres – plus que les pays du G7 réunis – et 52 en Italie, 120 de plus en Jamaïque, et aident de nombreux autres pays à se préparer à la pandémie.
Même le gouvernement brésilien d’extrême droite de Bolsonaro, qui a expulsé l’année dernière 10 000 médecins cubains, les qualifiant de terroristes, les supplie maintenant de revenir.

Pour vaincre le coronavirus, nous devons imiter l’internationalisme médical de Cuba. Si nous voulons vaincre cette pandémie, nous devons nous joindre à ses médecins révolutionnaires et à son peuple révolutionnaire, et nous devons nous préparer à faire ce que Cuba a fait pour rendre cet internationalisme possible – en d’autres termes, nous devons remplacer la dictature du capital par le pouvoir des travailleurs.

La supernova coronavirus fait de la révolution socialiste – dans les pays impérialistes et dans le monde entier – une nécessité, une tâche pratique urgente, une question de vie ou de mort si l’on veut que la civilisation humaine survive et qu’il soit mis fin à la destruction capitaliste de la nature, dont l’épidémie de coronavirus n’est que le dernier symptôme.

Merci à Andy Higginbottom, Shih-yu Chou et Walter Daum pour leurs commentaires sur les versions précédentes de cet article.


Voir en ligne : https://www.opendemocracy.net/en/

   

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