La République des copains et des coquins ...

Les riches, toujours plus riches, payent de moins en moins d’impôt, ça on le savait.

L’ISF ne leur suffisant pas, c’est 20 milliards d’euros d’évaporés grâce à l’évasion fiscale [1] et entre 60 et 100 milliards d’euros pour les uns [2] et 200 milliards pour les autres [3] par la vertu de la fraude fiscale.

Mais cette « aristocratie financière » privilégiée par le gouvernement actuel estime qu’elle a tous les droits et ne supporte aucune entrave à sa soif de profit.

"La république des copains et des coquins", ces mots prononcés par Michel Poniatowski, éminence grise de Valéry Giscard d’Estaing visait l’UDF lors du scandale de la Garantie Foncière qui éclata en 1971. Quel rapport me direz-vous entre cet évènement du temps jadis et la situation actuelle où un copain des coquins est aux manettes de l’État.

Étant donné que notre système politique n’a pas changer, un régime capitaliste où l’argent règne en maitre, les mêmes règles "combinardes" s’appliquent encore et toujours au profit des mêmes.

Il est clair que le nouveau locataire de l’Élysée (le copain) ne fera pas mieux que ses prédécesseurs dans ce domaine, lié comme il est aux réseaux bancaires et au MEDEF (les coquins).

Hélas cette complicité illégale ne s’applique pas qu’au sommet de l’État, elle s’installe subrepticement dans tous les rouages de l’administration. Et comme cette administration, à la faveur de la Régionalisation, est de plus en plus proche des « coquins politiques locaux », elle y subit des pressions telles que certains fonctionnaires se retrouvent en demeure de défendre les intérêts d’une caste qui n’est pas la leur.

Le processus de décentralisation a donné des ailes aux grands féodaux qui prétendent aujourd’hui à exercer rien de moins qu’à une sorte de « souveraineté » sur leur territoire du simple fait qu’ils ont été élus pour administrer l’enlèvement des ordures ménagères et l’aménagement des carrefours.

Ainsi petit à petit, la justice républicaine, comme tous les services publics, est gangrenée par les « mafias en col blanc » qui y organisent leur impunité.

Comme vous allez pouvoir vous en rendre compte grâce à cette petite perle découverte par l’ami Francis Arzalier, où l’on s’aperçoit qu’un simple inspecteur de l’URSSAF peut subir une répression digne d’un film d’action américain, pour vouloir simplement faire son travail et aller "à la pêche aux gros voyous !"

Philippe Pascal, syndicaliste URSAFF lors de la Fête du Poulet, 2 septembre 2017.Ici.

Et nous défions la justice de classe de nous attaquer en diffamation du simple fait que les noms cités par Philippe Pascal sont des noms "propres" bien connus en PACA pour leur "probité".

Une seule solution – la révolution !

JP