PCF : pour un nouveau congrès de Tour ?

Pendant des décennies , l’existence de régimes dit « socialistes » ont maintenus l’illusion qu’un autre mode d’organisation porteur d’émancipation était en chantier

Son échec ne relève pas de son idéologie, mais de l’immaturité humaine et son incapacité (dans ce créneau de l’histoire) à donner au collectif, la primauté sur l’individualisme.

C’est donc dans ce désert de conscience révolutionnaire, qu’il faut semer, les graines de la lutte de classe, sans céder un pouce aux sirènes réformistes d’où qu’elles viennent. C’est dire si les perspectives de les voir germer sont lointaines.

Cette projection dans le temps est indispensable, pour poser les bases de réflexions, d’organisation et de stratégie révolutionnaire.

Sur ce champ de ruine de la conscience de classe, les composantes de la sociale démocratie (FI P »c »F , eelv, PS )s’agrègent lentement pour essayer d’émerger et occuper l’espace institutionnel d’opposition.

Leur socle idéologique commun, n’empêche pas les empoignades, ou chacun se bouscule essayant à tout prix de mettre son sigle en tète de gondole, électoralisme oblige

L’un des slogans fort de ce conglomérat est « résistance », c’est dire : raboter les angles les plus dures du système sans le remettre en cause.

Dans le droit fil de ses fondamentaux, il fait mousser et manipule un activisme affichant un refus des « partis » pour donner sa place au « Peuple », expression mise en avant pour occulter l’antagonisme des classes, exploiteurs, exploités tous ensemble et mettons la lutte de classe au placard.

Cela à produit récemment les « nuits debout », gilets jaunes « et pléthore de groupuscules, agitant les petits drapeaux « citoyen » « écolo » « résistance »….sous l’œil amusé du capital, certain que toute cette agitation finit et finira dans...l’impasse.

On peut aujourd’hui poser le bilan de la stratégie d’alliance conduite par les PC, notamment européens, sous l’impulsion du Cominterm , dans les années 30.

Elle à conduit au naufrage idéologique de ces partis, balayés par une sociale démocratie qui les a gangréné de l’intérieur.

En France le point d’orgue se situe en 81, ou le ps hégémonique à accédé aux manettes (et non pas au pouvoir), il a, dans un premier temps donné des gages d’avancées sociales, pour, après que le K [1] est sifflé la fin de la récréation, mis en chantier un ultra libéralisme dont on ne mesure pas encore toutes conséquences, en matière de recule dans tous les domaines de l’émancipation.

Il apparait donc qu’en matière de stratégie, l’histoire commande la rupture total en terme d’alliance avec la sociale démocratie.

Cela ne signifie pas qu’il faille lui abandonner le terrain des résistances, des luttes de réforme, voir de conquêtes sociales, elles sont à mener, notamment dans et avec les organisations syndicales non inféodées au capital (cfdt,unsa, cgc, cftc..), elles doivent être le lieux ou s’exprime de façon audible, la voix révolutionnaire.

Pour cela, la connexion avec le marxisme est fondamentale, la montée des consciences doit se faire sur cette charpente, éclairant en permanence l’objectif essentiel : socialisation (réappropriation) des grands moyens de productions et du système bancaire.

Alors , la disparition de l’argent comme fondation du système d’organisation de l’homme sortira de l’utopie.