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Alain Chancogne : Monsieur le président je vous fait une lettre...

mercredi 21 octobre 2020 par Alain Chancogne (ANC)

Monsieur le Président de la République

Dans cette lettre ouverte que je vous adresse par ailleurs par courrier à l’Élysée, je tiens à vous dire mon profond écœurement, ma colère et ma honte en sachant que dans le monde votre parole puisse être considérée comme celle de notre pays.

Je vous accuse monsieur le président d’utiliser, à la fois une crise sanitaire sans précédent et un crime horrible commis à l’encontre d’un enseignant par un barbare, afin de tenter de museler toute contestation de votre politique antisociale et antidémocratique.

Je ne reviens pas sur ce qu’est votre gestion de l’épidémie qui frappe notre pays.

Il faudra un jour rendre des comptes car vous portez la responsabilité terrible de la mort de milliers de personnes depuis bientôt 9 ou10 mois. Non seulement parce que vous avez poursuivi et amplifié la destruction de notre service de santé, détruit des lits d’hôpitaux, supprimé des postes de soignants, mais parce que vous saviez pertinemment qu’en vous attaquant avec hargne a des conquis sociaux, cela forcément mettait en danger de mort nombre de vos concitoyens.

Je pense en particulier aux personnes âgées vivent isolées ou dans des structures comme les EHPAD, que ce soit les plus démunis les plus fragiles en raison des inégalités que votre régime votre gouvernement ont profondément accrues de part une cohérence de gestion des affaires publiques au service des intérêts des capitalistes, des plus riches.

Et voilà que maintenant pour tenter d’éviter d’affronter la juste colère populaire, après avoir commandité les pires méthodes de répression aveugle contre le mouvement social, vous utilisez les sentiments d’émotions de compassion de sidération de vos compatriotes pour nous jouer une triste scène du Père de la Nation en appelant à l’Union nationale, au prétexte dites vous, que nous devons lancer unanimement l’avertissement solennel au fanatiques que s’ils veulent abattre les fondement de notre République je vous cite "ils ne passeront pas".

Ce qui ne passera pas monsieur le président, c’est votre ignoble façon consistant, en surfant sur les émotions et les peurs, à vouloir nous confiner dans une sorte de tétanisation empêchant par tous les moyens, que s’exprime dans les entreprises et les quartiers le refus d’un consensus entre bourreaux des libertés et victimes de la sauvagerie et de la barbarie.

Que celles-ci s’expriment par la décapitation d’un professeur d’histoire innocent, ou par le terrorisme du capital dont les mains sont couvertes de sang en raison des crimes contre l’humanité permanent commis au nom d’une religion ; celle du Profit , qui chaque jour au Mali ou dans les HLM, sert de prétexte aux intégristes du Dieu Fric, pour plonger la société dans le malheur !
Non monsieur le président !

Ni vous, ni vos maîtres ourdissant les crimes et les attentats contre la personne humaine, vous ne passerez pas !

Les gestes élémentaires" barrière" pour qu’on puisse respirer librement,c’est , comme aux heures les plus sombres de l’histoire, la nécessité de rompre l’isolement, de démasquer la félonie, en un mot de puiser le courage collectif pour abattre ce régime qui enfante de chaque jour, misère, angoisse et toutes les formes d’ horreurs commises contre le genre humain.

Je ne vous salue pas monsieur le président, car je salue avec une profonde tristesse une colère immense la mémoire de toutes les victimes d’un système qui a fait son temps et qu’il nous faut renverser.

Au nom des Droits de l’Homme.

Alain CHANCOGNE

   

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