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La Bolivie propose à l’ONU de convoquer d’urgence une Assemblée de la Terre

dimanche 25 avril 2021 par Presse numérique MippCI / Mppre

Lors de la "Rencontre avec la Terre Mère : Réflexions mondiales pour la défense de Pachamama", l’État plurinational de Bolivie s’est engagé à mener, en coordination avec tous les peuples du Sud, une action mondiale en la matière et a demandé au Secrétaire général des Nations unies (ONU), António Guterres, de convoquer d’urgence une Assemblée de la Terre pour "continuer à développer le paradigme cosmobiocentrique, et non anthropocentrique, dans le cadre du multilatéralisme".

C’est ce qu’a déclaré le vice-président bolivien, David Choquehuanca, dans son discours lors de l’événement organisé à La Paz, à l’occasion de la Journée internationale de la Terre, dans lequel il a également demandé à l’Assemblée générale des Nations unies de créer un organisme multilatéral sur l’eau pour la vie, "sachant que nous devons créer des espaces de dialogue politique au plus haut niveau pour progresser dans la construction de lignes directrices communes vers un agenda de l’eau pour la vie".

Représentant la République bolivarienne du Venezuela, le ministre du pouvoir populaire pour les affaires étrangères, Jorge Arreaza, a axé son discours sur l’échec du système capitaliste sauvage, qui a transformé la nature en marchandise et sous lequel il n’y a aucun moyen d’atteindre les objectifs de l’humanité ; par conséquent, "nous devons considérer le système capitaliste épuisé et décider d’en entreprendre un autre, dans lequel les relations humaines, de production, avec la Terre Mère, sont profondément différentes. C’est à nous de mener cette dure bataille.

Il a averti qu’il ne restait plus beaucoup de temps pour construire ce système post-capitaliste, et a donc proposé que la Charte des Nations unies de 1945 soit modifiée pour inclure les droits de la Terre Mère.

Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, s’est lui aussi montré préoccupé. Dans un message enregistré, il a déclaré que des écosystèmes et des chaînes alimentaires essentiels sont sur le point de s’effondrer parce que l’air, la terre et les mers sont traités comme des décharges. "C’est une attitude suicidaire. Nous devons mettre fin à notre guerre contre la nature et la soigner", a-t-il insisté.

Selon lui, cela signifie limiter l’augmentation de la température mondiale à un maximum de 1,5°C, adopter des mesures plus strictes pour protéger la biodiversité et réduire la pollution, créer des économies circulaires qui génèrent moins de déchets. Il a souligné que la sortie de la pandémie de COVID-19 offre une opportunité pour le monde de s’engager sur une voie plus propre, plus verte et plus durable.

Pour sa part, Alicia Bárcena, Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL), dans sa réflexion, a partagé que " comme jamais auparavant, les citoyens du monde vivent, dans leur propre chair et massivement, les conséquences des niveaux et des modalités de consommation et de production caractéristiques des modèles prédateurs des écosystèmes et des ressources naturelles, qui menacent la santé de la planète et de tous ses habitants, ce qui a généré une crise écologique et climatique sans précédent dans l’histoire moderne de l’humanité ".

Enfin, Luis Felipe López Calva, directeur régional pour l’Amérique latine et les Caraïbes du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a fait remarquer que le succès de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030 dépend de la collaboration de tous, en particulier des gouvernements, et que dans ce sens, une transformation mondiale des attitudes et des pratiques est nécessaire, et particulièrement urgente pour aborder la manière dont est générée l’énergie qui fait progresser les pays.

Parmi les autres participants figuraient Nnimmo Bassey, ancien président de Friends of the Earth International (Nigeria), Marie Toussaint, députée européenne et représentante de l’Alliance contre l’écocide (France), Eliana Torrico, Tree Collective (Bolivie), Vandana Shiva (Inde) et le cardinal Barreto, président du réseau ecclésial panamazonien (Pérou).

source : http://www.minci.gob.ve/bolivia-propone-a-la-onu-convocar-con-urgencia-una-asamblea-de-la-tierra-y-crear-organismo-del-agua-para-la-vida/


Voir en ligne : http://mouvementcommuniste.over-blo...

   

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