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Gestion politique de la Covid-19 et exercice du pouvoir par les passions tristes (Deuxieme partie).

mercredi 1er septembre 2021 par Pierre Roche

Des choix politiques qui aggravent les effets de l’épidémie

Nous nous proposons d’interroger la gestion politique de l’épidémie de la Covid-19 en France, plus précisément la façon dont elle a produit un nouveau complexe affectif assujettissant, des passions tristes qui ont pour effet de fixer les hommes et les femmes dans l’impuissance.

Refus de la prévention et des traitements précoces avec des molécules anciennes

Rien ne compte plus, dans cette transformation de la crainte en peur, que le refus de prendre en compte l’efficacité de la prévention et des traitements précoces de la maladie.
Refus d’une position éthique qui aurait sans doute permis de changer l’histoire de la maladie. Ce qui, en cette séquence aussi sensible, aurait dû faire l’objet de toutes les attentions, d’un étayage étatique renforcé tant sur le versant de la recherche que des soins a fait l’objet d’un constant dénigrement.
Dans cette perspective, tout a été mis en œuvre pour décrédibiliser l’efficacité du repositionnement de toutes les molécules qui ne sont pas susceptibles de générer des profits colossaux en raison de leur ancienneté.

Évoquons le fait de nier l’efficacité de l’hydroxychloroquine (HCQ) et surtout de mettre en avant sa dangerosité (notamment au travers du risque d’arythmie cardiaque) alors que celle-ci a été administrée à des milliards d’individus depuis des décennies dans le monde sans que l’on puisse remettre en cause son innocuité ; celui de ne pas avoir organisé dès le début de l’épidémie des essais cliniques selon le protocole [1] établi par le professeur Didier Raoult de l’IHU de Marseille (un certain dosage, plutôt en stade précoce de la maladie, en association avec un macrolide comme l’azithromycine et le zinc ) [2]ou de s’être empressé de les suspendre, suite à l’enquête frauduleuse du Lancet, de crainte de devoir reconnaitre son efficacité à partir d’un effectif suffisamment fourni et donc statistiquement significatif [3] ;

Le fait de verrouiller les échanges scientifiques en la politisant, en la déclarant molécule souverainiste de droite, voire d’extrême droite parce que, parmi ceux qui la défendent, il y a, pour des raisons qui leur sont propres, Donald TRUMP qui la considère comme un miracle de Dieu et Jair BOLSONARO [4] ;

Le fait, enfin, d’occulter les résultats obtenus dans le cadre de cet institut (une baisse sensible de la mortalité et une absence de tout accident cardiaque pour les 17.000 personnes qui ont pu, à ce jour, bénéficier de son protocole) [5] et surtout dans le monde (la réalisation à ce jour de 280 essais incluant plus de 4500 scientifiques et près de 400.000 patients). [6]

Ce qui nous importe ici, ce n’est pas de prendre parti pour l’efficacité de ce protocole mais de montrer que tout a été entrepris pour empêcher une confrontation sereine, argumentée, rationnelle à même de confirmer ou d’infirmer celle-ci : invention d’une dangerosité, étude frauduleuse, surdosage dans les essais, utilisation à contretemps (uniquement dans les stades avancés de la maladie) ou en monothérapie (sans association avec l’azithromycine), interruption d‘essais décisifs, refus de nouveaux essais, y compris en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), politisation des échanges scientifiques, censure, dénigrement de ses partisans… sans oublier les attaques ad hominem contre son principal promoteur le professeur Didier Raoult transformé en une sorte de druide échevelé qui défendrait sa potion magique contre le consensus de toute La communauté scientifique.

On n’a guère jusqu’ici prêter plus d’attention à l’ivermectine même si de nombreuses études cliniques [7] dont une bonne partie randomisée en double aveugle ont depuis longtemps dans le monde montré son efficacité, là aussi en association avec d’autres molécules, non seulement en prophylaxie et précocement mais aussi dans un stade plus avancé, y compris, dans une moindre mesure, en réanimation ;

Même si de nombreux pays ou états dans certains grands pays comme l’Inde ou le Mexique ont obtenu des résultats spectaculaires grâce à son utilisation ; même si, avec beaucoup de retard eu égard aux recherches internationales, l’institut Pasteur la qualifie désormais de traitement prometteur suite à la publication le 12 juillet 2021 d’une étude de ses effets sur le hamster qui montre qu’elle permet de réduire très fortement la réaction inflammatoire mortelle.

Enfin, que la proposition de l’IHU de Marseille de tester les éventuelles fonctionnalités ou propriétés des molécules anciennes hors brevet pour la Covid-19 ait été refusée ne nous surprendra guère dans un tel contexte.

On sait en effet que la tendance à subsumer toute chose et tout être vivant sous la sphère de la marchandise, à soumettre toute activité humaine et leurs produits à l’échange marchand est consubstantielle au capitalisme.

Elle y est présente dès son origine. [8]

Mais la phase financière dans laquelle nous nous situons aujourd’hui et sa mondialisation ont pour effet de la renforcer, d’accélérer les évolutions dont elle est porteuse, notamment avec la marchandisation de la santé. Ce n’est donc pas la valeur d’usage d’une molécule qui compte même si cette dernière entre dans le cadre d’un traitement susceptible de sauver des millions de vies et d’alléger beaucoup de souffrance mais sa seule valeur d’échange liée à l’exploitation d’un brevet.

C’est la logique de production de cette dernière qui dicte sa loi aux institutions de santé, aux gouvernements et à l’ensemble de la population, et qui décide de ce qui est tenu pour valeur d’usage sur le marché.
C’est la raison pour laquelle seuls les traitements dont le coût est très élevé aient pu trouver grâce. Ainsi, le Remdesivir (plus de 2000€ les 6 ampoules) produit par le laboratoire Gilead a été le premier traitement à pouvoir bénéficier d’une mise sur le marché conditionnelle par l’Agence européenne du médicament le 3 juillet 2020 et acheté par l’Union européenne pour plus d’un milliard d’euros alors que l’on connaissait son inefficacité (sinon une légère diminution de la durée d’hospitalisation) mais aussi et surtout sa dangerosité.

On ne s’étonnera pas non plus qu’il ait fallu attendre le 20 novembre 2020 pour que l’OMS recommande de ne pas l’administrer aux malades de la Covid-19 notamment en raison des problèmes rénaux qu’il est susceptible d’entraîner.

Empêchement de l’agir des praticiens de première ligne

Tout a été fait pour empêcher les praticiens de première ligne d’assurer la prise en charge précoce des personnes infectées. L’injonction était tout à fait inédite et quelque peu paradoxale voire insolite puisque les médecins que l’on dit traitants devaient soudainement cesser d’être traitants. Tout a été fait pour les empêcher d’être présents au chevet du malade, pour qu’ils cèdent sur la dimension clinique qui pourtant spécifie leur profession.

Le fait de renvoyer les personnes malades chez elles avec pour seul médicament du paracétamol jusqu’à l’apparition de symptômes plus sévères entraînant l’hospitalisation nous renvoyait en deçà de la pratique hippocratique, mettait en cause les principes mêmes de l’éthique médicale.
Un tel renvoi était d’autant plus dangereux pour la santé que nombre de malades étaient dans un état d’hypoxie heureuse, ne ressentaient pas le fait qu’ils étaient privés d’oxygène. Beaucoup de ces derniers décédaient les premiers jours de leur hospitalisation.

Cette assignation à ne pas traiter ne concerna pas seulement la phase précoce. On la retrouva dans les EHPAD lorsqu’un décret gouvernemental autorisa le 29 mars 2020 l’usage de médicaments de soins palliatifs dont le Rivotril [9] jusqu’ici interdit en ces lieux et en médecine de ville.

Nombre de professionnels ont fait part de leur colère et de leur indignation face à ce que certains d’entre eux qualifiaient d’euthanasie passive.

La honte et son cortège de passions tristes

De la honte au remords

Autre passion triste, le sentiment de culpabilité ou plutôt, pour rester dans le vocabulaire spinoziste, le sentiment de honte (Pudor).33 « (…) une Tristesse qu’accompagne l’idée d’une action, que nous imaginons qui est blâmée par d’autres (SPINOZA, E, T.1, 3, définitions des affections, XXXI, p.389) » [10]

Un sentiment lié au fait d’être montré du doigt, accusé, exposé à la désapprobation, voire à l’opprobre, qui pousse à se mettre à l’écart, sinon à se cacher afin d’échapper au regard d’autrui. Un tel envahissement par la honte déclenche un enchaînement de passions tristes : remords ou resserrement de la conscience, repentir, regret ou souhait frustré.

La vie elle-même est alors empoisonnée, dépréciée. Ainsi, certains éprouvent le remords d’avoir cédé à la pression sociale, souvent relayée par leurs plus proches et, accepté, in fine, d’être vacciné alors qu’ils étaient initialement très hésitants, voire, parfois, farouchement opposés à un tel fait.

L’activation du sentiment de honte

Ce complexe de passions tristes dominé par la honte est sans cesse réactivé, cultivé, amplifié au travers des discours véhiculés par le système politico-médiatique dominant. On stigmatise ainsi ceux qui diffuseraient le virus en ne respectant pas les mesures sociales comme le port du masque, le confinement, le couvre-feu.

Des médecins appellent à siffler la fin de la récréation, [11] recourant à un terme évoquant très fortement la cour, ce temps et ce lieu de l’univers scolaire où les enfants jouissent d’une certaine autonomie (DELALANDE, 2003).

On jette parfois le soupçon sur ceux qui l’ont contracté et plus souvent encore l’opprobre sur ceux qui refusent d’être vacciné. Ce dernier refus les exposerait tout particulièrement à la honte car, dans une telle situation de combat ou de détresse, il serait le refus d’un geste social et fraternel, d’un acte altruiste.

Les jeunes font souvent l’objet de cette désignation/assignation parce qu’ils entretiendraient une relation frivole avec l’épidémie, seraient guère conscients des risques qu’elle ferait encourir, seraient les plus prompts à se relâcher, à se rendre dans des rassemblements, n’auraient guère le sens du collectif.

Les enfants parce que, même asymptomatiques, seraient toujours susceptibles de tuer leurs parents et grands-parents s’ils ne portent pas le masque ou s’ils ne sont pas vaccinés.

Les plus âgés devraient s’inscrire dans la redevabilité car ce serait pour eux qui constituent, en raison de leur vulnérabilité, le cœur de cible du virus que La société aurait sacrifié tous ses autres membres et tout particulièrement la jeune génération qui va subir de plein fouet les conséquences économiques et sociales des mesures sociales à court, moyen et long terme.

En fait, personnes ne peut échapper à cette désignation/assignation. La notion de Gaulois réfractaires au changement [12]s’applique à tous.

Ainsi, érigés en héros [13] lors du premier confinement, les soignants sont ensuite accusés de transmettre la Covid-19 qui serait, pour le coup, devenue la première infection nosocomiale.

Le fait de refuser la vaccination deviendrait, pour le coup, une faute professionnelle. Dans la période qui a précédé l’annonce le 12 juillet 2021 par le président de la République de l’obligation vaccinale pour eux et tous ceux qui sont en contact avec des publics fragiles, cette stigmatisation a redoublé d’intensité.
Les sauveurs sont devenus des contaminateurs.
Ceux- là mêmes qui ont été mis en danger parce qu’obligés de travailler sans disposer des moyens de protection nécessaires (masques, sur-blouses…) et parfois en étant infectés, en raison des nécessités de service, en fait du manque d’effectifs, sont aujourd’hui accusés de mettre en danger autrui.

Une mise en accusation qui fait aussi fonction d’occultation car tout ce qui, au sein même des structures hospitalières, en raison d’une politique gouvernementale d’abandon, est source de contamination (du manque de lits à la vétusté des locaux, du système de ventilation défectueux à la sous-traitance de la désinfection au moindre coût, de l’inadaptation des locaux pour accueillir le public…) disparaît du champ de la vision.

Pourquoi un tel déferlement de passions tristes ?

Pourquoi cette diffusion de passions tristes au sein de la société française a-t-elle pris la forme d’un développement impétueux, d’un déferlement, d’un déchaînement ?
Esquissons trois pistes de réflexion en examinant tour à tour le mode de production de ce qui est tenu pour vérité dans cette gestion de la crise, le rôle de l’obéissance de l’obligé et celui de la loi de l’imitation affective.

Le mode de production de ce qui est tenu pour vérité

Ce mode de production répond à un modèle inquisitoire dans la mesure où celui qui a la prétention de dire La vérité en croyant la posséder [14] est toujours en position de surplomb, censé représenter l’intérêt général et ne laisse aucun espace au débat contradictoire, à l’objection, à la critique, ni même au simple apport d’un avis qui serait plus nuancé ou plus riche.

Nous sommes ici aux antipodes du dialogue promu par Socrate et Platon, dont on connait le lien avec la naissance de la démocratie Athénienne, de l’exercice médiéval de la dispute ou encore de la libre communication dans l’espace public de discussion proposé par Jürgen Habermas ([1983]-1987).
Ce qui est ainsi tenu pour vérité par les dominants l’est aussi pour tous ceux qui ont été frappés de stupeur, sont en proie à quelques affects tenaces, dont l’esprit est totalement occupé par quelques idées fixes, un seul enchaînement d’images qui les empêchent de penser, d’ouvrir d’autres horizons de pensées (SEVERAC, [1967]- 2005).

L’Exécutif

Toutes les décisions concernant la gestion de cette crise sont prises au plus haut niveau de l’État dans le cadre d’un conseil de défense et de sécurité nationale [15] à partir des recommandations d’un Conseil scientifique Covid-19 constitué ad hoc. [16]

L’assemblée nationale, le sénat mais aussi le conseil des ministres, les représentants des collectivités locales sont tenus à l’écart du processus décisionnel.
De surcroît, tous les échanges contradictoires qui émaillent peut-être ce processus au sein de ces deux nouvelles instances sont restés sous le sceau du secret.
Les français ont donc accès à ce qui est tenu pour vérité lors des allocutions présidentielles ou ministérielles. Il ne leur reste alors qu’à adhérer, qu’à croire au narratif qui leur est présenté, lequel ne l’est finalement que pour justifier les mesures sociales qui seraient susceptibles d’atténuer les effets de l’épidémie.

L’appareil politico-médiatique

Comment l’État maintient-il, voire renforce-t-il son emprise sur ses sujets. Il peut compter pour cela sur l’appui d’un appareil politico-médiatique dont la fonction est de chasser la moindre remise en cause de ce qui est tenu pour vérité, le moindre doute ou questionnement concernant le narratif qui l’accompagne en stigmatisant leur auteur de figure controversée ou de personnalité sulfureuse ou encore de complotiste.

Ceux qui, jusqu’ici, jouissaient d’une forte reconnaissance institutionnelle et disposaient de toute l’autorité et de toute la légitimité pour intervenir sur le thème de la Covid-19 en raison de leur titre scientifique et de leur parcours professionnel n’échappent pas à la répression, à la censure et, plus encore, au dénigrement.

C’est tout particulièrement le cas du Professeur Christian Perronne qui fut le Président de la commission spécialisée Maladies transmissibles du Haut Conseil de la santé publique. Qu’il soit démis de ses fonctions de chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches par l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), écarté de la fédération de la maladie de Lyme, privé d’agrément pour intervenir dans la formation des internes… ne serait pas suffisant, il faut encore le dénigrer violemment en le traitant de Professeur à la dérive [17] devenu star des complotistes [18], dont l’histoire est celle d’une chute. [19]

Ceux qui sont chargés de ce qu’on nomme la vérification des faits (fact checking) et donc, aussi, de l’exactitude des chiffres (au sein du factuel de l’AFP et, pour ne prendre que quelques journaux, du Décodex du Monde, du Désintox de Libération, du Scan politique du Figaro…) jouent un rôle particulièrement important dans la mesure où ils s’arrogent le droit exorbitant de dire ce qui est de l’ordre du fait et de départager l’objectif du subjectif, le vrai du faux, là aussi dans une position de surplomb et dans la méconnaissance ou le déni de leur être-impliqué-dans-le-monde, de leurs liens ou de leurs conflits d’intérêts, de leur idéologie politique, de leur axiologie, de leur propre investissement affectif ou encore de l’insuffisance de leur formation scientifique.

Ils contribuent, ce faisant, très activement à la construction d’une représentation binaire d’un l’espace social qui opposerait les alarmistes aux rassuristes, les pro- aux anti-(masques, tests, vaccins…).

Enfin, le Codex du Monde ne rappelle pas seulement l’Index (Librorum prohibitorum) [20] par sa rime finale, son phonème mais plus fondamentalement au travers de sa démarche même, notamment lorsqu’il s’arroge le droit de juger du degré de fiabilité des sites sur Internet (vert pour fiable, jaune pour peu fiable, rouge pour très peu fiable ou bleu pour parodique) ;

En jetant ainsi un discrédit sur ceux d’entre eux qui ne partagent pas ce qui est tenu pour vérité, quel qu’en soit leur orientation et leur niveau d’argumentation. À l’instar de Pierre BOURDIEU qui insistait sur la nécessité d’objectiver le sujet de l’objectivation (BOURDIEU, 2001), on pourrait fact-checker le fact-checkeur, sachant qu’on ne saurait jamais mettre un terme à un tel exercice.

À suivre ...


[1Un protocole qui n’a cessé de se renforcer, notamment avec l’introduction des anticoagulants (avril 2020) pour empêcher les embolies mortelles et de l’oxymétrie de pouls (septembre 2020) afin de contrôler la saturation en oxygène.

[2La palme du non-respect du protocole revient peut-être à l’essai britannique RECOVERY. A l’IHU de Marseille, le dosage est de 600 mg (200 x 3) par jour pour 10 jours.

Dans cet essai, la dose est beaucoup plus importante, en fait létale, soit 2 400 mg (en quatre prises) le premier jour puis 800 mg durant les 9 autres jours. De surcroît, les patients sont déjà hospitalisés, gravement atteints par la Covid-19 et l’hydroxychloroquine est testée en monothérapie.

[3C’est le cas de l’essai DISCOVERY promu par l’INSERM et de l’essai HYCOVID conduit par le CHU d’Angers.

[4Tous ceux qui se classent à gauche ou se déclarent libéraux devraient alors combattre cette molécule. Mais est-il besoin de rappeler ici que Lyssenko avait aussi, à son époque, verrouillé le débat sur la génétique, notamment en mettant en avant le fait que Mendel était un religieux autrichien et Morgan un chercheur nord- américain. Sur l’ensemble de l’affaire, se reporter aux travaux de Dominique LECOURT (1976).

[6Un site a pour unique objectif de référencer toutes les études et tous les essais autour de cette molécule. Se reporter à https://c19hcq.com/

[7https://ivermectine-covid.ch Revue des données sur l’efficacité de l’ivermectine pour la COVID-19

[8« La richesse des sociétés dans lesquelles règne le mode de production capitaliste s’annonce comme une ‘immense accumulation de marchandises’. » (MARX, [1867]-1974, p.51).

[9Son utilisation était Initialement prévu jusqu’au 15 avril 2020. Elle a été prolongée jusqu’au 11 mai 2020.

[10Spinoza se réfère ici au rôle joué par l’imagination. Selon lui, les sentiments naissent des idées que nous prêtons à autrui concernant nos attitudes et actions. Il traite de ce qui est ressenti en présence et sous le regard d’autrui.

[11Dans une tribune du Journal du Dimanche du 13 septembre 2020.

[12Le président de la République a ainsi désigné les français lors d’un déplacement au Danemark en août 2018, en les opposant aux Danois qui constitueraient un peuple luthérien ouvert au changement.

[13L’assignation par le pouvoir lui-même des soignants à la place du héros, donc du surhomme, pour valorisante qu’elle soit à première vue, peut être considérée avant tout comme un piège car elle oblige celui qui l’occupe à se sacrifier et à ne demander ni soutien, ni moyens matériels pour travailler. Une telle interpellation de ceux qui ont été en grève des mois durant en 2019 relève d’une logique perverse dans la mesure où elle ne les honore que pour les faire taire.

[14« Beau mot que celui de chercheur, et si préférable à celui de savant ! Il exprime la saine attitude de l’esprit devant la vérité : le manque plus que l’avoir, le désir plus que la possession, l’appétit plus que la satiété. » ROSTAND, 1967, p.69).

[15Y siègent le président de la République, le Premier ministre, le ministre de la Santé, le ministre de la Défense, le ministre de l’Intérieur, le ministre de l’Économie et celui du Travail, auxquels peuvent se joindre des acteurs des grandes institutions publiques du domaine de la santé

[16Créé en mars 2020 à la demande du ministère de la Santé.

[17Paris Match 16/04/2021 ; Libération 17/12/2020.

[18La voix du Nord. 17/12/2020.

[19Paris Match | 16/04/2021

[20Instituée en 1571 par le pape Paul IV, abolie en 1966 par le pape Paul VI, la congrégation de l’Index était une institution de l’Église catholique romaine chargée d’examiner les livres, et de signaler, dans l’Index librorum prohibitorum, ceux dont elle défendait la lecture absolument, ou jusqu’à la correction exigée de leur texte.

   

Messages

  • 1. Gestion politique de la Covid-19 et exercice du pouvoir par les passions tristes (Deuxieme partie).
    1er septembre 2021, 10:49 - par RICHARD PALAO


    Voir ma contribution en réaction à la première partie du texte de Pierre Roche
    Richard PALAO ( membre de l ANC anti- pass mais favorable à la vaccination de masse sur la base du volontariat et la liberté de choix des vaccins)

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