Guerre ouverte : Chine 1 – USA 0

Comme nous l’avons vu hier, ses dirigeants sont meilleurs lobbyistes que combattants… et sont désormais payés à perdre plutôt qu’à gagner des conflits.
Nous avons peut-être déjà la réponse à notre interrogation.

En octobre dernier, le Pentagone a conduit une gigantesque simulation de guerre… essayant apparemment de modéliser ce qui pourrait se passer si les États-Unis affrontaient ouvertement la Chine en Asie.

En juillet, le vice-président des chefs d’état-major interarmées, le général John Hyten, de l’armée de l’air, en a présenté les résultats. Lors d’une conférence organisée par l’Association américaine de l’industrie de la défense, il a révélé que les États-Unis s’étaient pris une volée de bois vert.

L’aventure afghane n’a pas seulement corrompu l’élite armée de l’Amérique, elle a également fourni à ses ennemis la possibilité d’étudier les équipements, les tactiques et la stratégie US pendant 20 ans.

Selon Hyten :
« Une équipe rouge agressive qui avait étudié les États-Unis sur les 20 dernières années nous a battus à plate couture… Ils savaient exactement ce que nous allions faire avant que nous le fassions. »

En deux mot, a-t-il ajouté, le Pentagone « a lamentablement échoué ».

Annihilation totale

Notre ami Byron King, ancien aide du directeur des opérations navales des États-Unis, ajoute quelques détails :

• « Les forces opposées ont écrasé l’intégralité du complexe logistique américain. Les bases arrières ont été attaquées, tandis que les avions et les navires en mer étaient ciblés par des missiles longue portée. On ne peut plus se cacher de gens qui ont la technologie suffisante pour vous trouver.

• Pire encore, la plupart des armes américaines ont été dépassées par de nouveaux systèmes récemment déployés par la Chine, basés en grande partie sur des concepts russes. C’est un échec de long terme des États-Unis en matière de recherche, de développement et d’approvisionnement.

• […] La plupart des forces US ont presqu’immédiatement perdu la capacité à coordonner les attaques et/ou riposter. Une bonne partie des données de cibles n’avait aucune valeur, de toute façon, tandis que les systèmes utilisés pour viser et guider les munitions ont également échoué.

• Dans la mesure où les communications fonctionnaient, une bonne partie des données ont été corrompues ou piratées.

• Ce n’est pas exagérer que de dire que, au cours de cette simulation hors de leur territoire, les États-Unis ont perdu de vastes quantités de personnel et d’équipement. Dans le monde réel, il faudrait envisager un nombre de victimes se montant à plusieurs dizaines de milliers. Des bases entières oblitérées. Des centaines d’avions perdus. Des dizaines de navires coulés. Et tout cela uniquement durant les premiers jours.

• La simulation s’est terminée avec des forces américaines défaites et ruinées. Les alliés des US ont été tout aussi laminés. Quant aux intérêts américains dans l’ouest du Pacifique et en Asie, ils ont été annihilés. »

• Bien entendu, ce n’était qu’un « jeu ».

La vraie vie viendra ensuite.