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Chili : L’état d’urgence décrété par Piñera en territoire mapuche : ce n’était pas une confrontation, c’était un massacre

vendredi 5 novembre 2021 par ANRed

Des témoignages dramatiques rendent compte de l’action militaire brutale menée en plein état d’urgence de Sebastián Piñera, avec des meurtres et de nombreux blessés. Selon divers témoignages, la route du secteur de Huentelolén, dans le sud de la province d’Arauco, était sous le contrôle des forces répressives des Carabineros dans l’après-midi du mardi 3 novembre, qui ont cédé la place à des véhicules, et des coups de feu ont été tirés par des marines militaires, causant la mort d’un membre de la communauté mapuche et de nombreux blessés.

Le décès d’un deuxième membre de la communauté avait été signalé, mais il a été indiqué qu’il était en danger vital. Le nom du membre de la communauté assassiné est Jordi Lepin, 23 ans. Les blessés ont d’abord été emmenés au Cesfam de Tirúa et les plus gravement blessés ont été transportés dans les hôpitaux. Il a également été signalé qu’une fille a été blessée.

Par l’équipe de communication Mapuche.

Vous trouverez ci-dessous quelques-uns des comptes et registres :

C’est ainsi qu’ils ont tiré dans le secteur de Huentelolen, dans la zone sud d’Arauco, où deux membres de la communauté mapuche ont été tués et plusieurs blessés.

Passant touché par l’action militaire à Wallmapu au même endroit qui s’est soldée par la mort de deux Mapuche : "un milicien se retourne et nous tire dessus à bout portant" (Via @Uinformado).

Des témoins racontent l’attaque sanglante des Marines sur la route P-70 : " quand nous passions, en tant que passagers, pas en tant que manifestants (...) Les militaires ont commencé à tirer sur les véhicules des passagers qui passaient sur la route ". (Via @Rsumen)

Témoignage dramatique de la femme d’un des blessés - en danger vital - à Wallmapu : "les militaires voulaient seulement nous tuer (...) j’ai commencé avec mes deux petites filles (...) ils ne respectaient personne...". (Via @PiensaPrensa)

Blessé par des militaires à #Tirúa donne son témoignage au CESFAM de la commune. On y voit également les balles qui ont transpercé le véhicule dans lequel il se déplaçait sur la route. Édité par @PiensaPrensa via @Rsumen.

Il convient de noter que, dans la matinée de mardi, quelque deux cents membres de la communauté mapuche et une douzaine de chevaux de différentes communautés et Lov en résistance mapuche de la bande Lavkenche se sont mobilisés dans la province d’Arauco, manifestant leur rejet de l’état d’urgence qui régit le territoire mapuche.

Les communautés ont déclaré : "Piñera, constitutionnellement accusé et risquant la destitution en raison de ses affaires dans les paradis fiscaux, a trouvé son salut dans le Wallmapu. Militariser - encore plus - les zones de conflit territorial pourrait cependant être la décision qui le conduira dans le mur politique. Symboliquement et culturellement déficitaire, l’oligarchie chilienne entend se ressusciter en faisant appel à son ADN historique".

Ils ont également souligné : "l’état d’urgence décrété par le régime Piñera dans le Wallmapu, qui a permis l’arrivée de près de 2000 soldats et marines dans les régions d’Arauco, Biobio, Malleco et Cautín, est venu confirmer deux choses. L’effondrement total de la droite et de l’oligarchie chilienne et l’échec annoncé du programme indigène du gouvernement en raison de la croissance du weichan comme fondement idéologique et pratique du mouvement autonome mapuche dans la période historique actuelle".

Le 12 octobre, le président Sebastián Piñera a décrété l’état d’exception dans les provinces de Bío Bío, Arauco, Malleco et Cautín, qui constituent la macrozone sud, et il cherche aujourd’hui à obtenir une prolongation pour maintenir les territoires militarisés, ce qui dépend de la confirmation du Congrès de la République.

Pendant la nuit, diverses manifestations de répudiation ont eu lieu dans plusieurs régions du sud du Chili, avec d’importants déploiements de forces policières et militaires répressives.

Pour la matinée du 4 novembre, diverses actions de protestation ont également été appelées dans différents territoires des communautés mapuches.

source d’origine https://argentina.indymedia.org/2021/11/04/estado-de-excepcion-de-pinera-en-territorio-mapuche-no-fue-un-enfrentamiento-fue-una-masacre/

traduction carolita d’un article paru sur ANRed le 04/11/2021


Voir en ligne : http://cocomagnanville.over-blog.co...

   

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