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Non, nous ne sommes pas un "peuple" divisé en blocs !
lundi 25 avril 2022 par Alain Chancogne (ANC)
C’est pourtant ce qu’affirment la quasi-totalité de la classe politique et les commentateurs de télévision.
Je pense que cette analyse des résultats électoraux à partir de chiffres obtenus dans le cadre d’institutions antidémocratique ne saurait modifier la réalité concrète de ce qu’est la société française.
Plus "simplement"
A/ Un bon quart d’électeurs ne se reconnaissent pas dans LA "règle du jeu et s’abstiennent d’ y participer.
B/ Une MINORITÉ certes la plus " peuplée ", mais dont plus de la moitié en aucun cas ne s’est prononcée pour la poursuite de la politique actuelle ( y compris pour son électorat de premier tour) a redonne les clefs de l’Élysée a Macron.
Par juste refus d’un soi disant risque de les refiler à MLP.
C/ Des millions d’électeurs ont voté Jean-Luc Mélenchon au premier tour dont certainement près de la moitié ne voulait pas revivre la finale Macron/Le Pen.
Et dont un grand nombre avait acté la mort d’un Parti socialiste auquel ils ont fait confiance pendant des décennies.
Je ne nie pas que c’est un important vivier démocratique, progressiste.
D/ Il y a des millions de Français électeurs... ?(avec dans ce nombre certainement un nombre trop important de ce qu’on appelle l’électorat classique de l’extrême droite qui doit peser dans ce pays de 10 % contre deux ou trois dans les années 80) qui utilise le bulletin Marine Le Pen pour vomir sa colère légitime.
Dans une situation de désespoir, où ce qu’on appelait "la gauche" est rejetée.
De par ses trahisons successives et l’abandon par le Parti communiste de ce qui en faisait, à juste titre, une sorte "d’avocat des petits", de bouclier contre "les gros".
Un parti dont on savait qu’il serait fidèle a son CAMP !
Se projeter sur l’avenir en parlant de je ne dais quel 3e tour de juin ou on " élirait JLM comme Premier Ministre" (quelle bêtise nombriliste que ce mot d’ordre !)...
Tout ces calculs boutiquiers censés empêcher le Capitalisme de nous entraîner vers l’enfer relève et je pèse mes mots de la NÉGATION du MARXISME comme boussole !
La lutte finale entre classes, avant le 10 avril et comme après le 19 juin, cela se mène, selon moi, dans la préparation des indispensables luttes pour éviter le Malheur, et donc de pouvoir envisager des jours heureux.
Cela passe par une lucide appréciation des rapports de forces en présence, sur la base de l’antagonisme de classes, l’impossibilité d’un quelconque infléchissement de la politique Macron.
On excusera ma conclusion !
TOUT ce qui ne prend pas en compte ce que la crise du capitalisme à généré en terme de décomposition des formes anciennes de lien entre "la politique" et l’espoir de changement radical de société suscitera, ici de courtois échanges jusqu’au 19/juin ....Mais...n’ayant aucune incidence sur ce qu’il est possible de faire bouger dans cette séquence où la passion et l’émotion ont pris le pas sur la réflexion
