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Qatar 2022

La coupe du monde de la honte

mardi 27 septembre 2022 par Vivian

Dans deux mois sonnera le coup d’envoi d’un rendez-vous qui devrait être un évènement populaire et de partage entre de nombreux peuples du monde, si ce n’est le plus. A l’heure où nous écrivons ces lignes, 193 pays sont membres de l’ONU et 211 de la FIFA ! En 2006, Koffi Annan disait de la FIFA qu’elle était « plus universelle » que l’ONU pour cette raison. Quelle occasion rêvée, quand tout ce monde se retrouve ensemble, pour faire émerger l’idée de l’unicité du genre humain, qu’il est inadmissible que certains peuples et certains hommes aient le champagne quand d’autres n’ont pas l’eau. Hélas, il n’en sera rien.

La coupe du monde de football qui se déroulera au Qatar a déjà fait couler beaucoup d’encre et est entachée par plusieurs scandales. Sous couvert d’une soif de profit de plus en plus grandissante de la part du capitalisme mondial, la FIFA bafoue les droits humains. Selon les chiffres publiés par Amnesty International et dénoncés par l’IBB (international des travailleurs du bâtiment et du bois), c’est 6500 travailleurs qui ont trouvé la mort sur les chantiers pour la coupe du monde au Qatar depuis 2014. Ces chiffres sont bien évidemment démentis par les autorités qatariennes qui classe bien trop souvent les accidents comme « non lié au travail ».

Chantiers non sécurisés pour cause d’économie faites par ces grands groupes du BTP au détriment des conditions de travail des travailleurs, un climat rude pouvant atteindre jusqu’à 50 degrés l’été, des conditions inhumaines pour ces travailleurs migrants venus du Népal, Sri Lanka, Bangladesh, Pakistan, Afrique…, qui pour quelques centaines d’euros qu’ils envoient à leurs familles sont exploité dans des conditions misérable pour des enjeux politique et financiers qui les dépassent... Des salaires parfois versés avec 6 mois de retard pour ceux qui ont la chance de le recevoir !

Après de longues batailles quelques lois ont pu être instaurés concernant la santé et la sécurité au travail mais il est rare de voir celle-ci respectées. Ils font des lois pour soigner leur image mais n’ont aucune ambition des les respecter afin de toujours plus engranger de profits mais en achetant le silence des médias à coup de campagne marketing. Le Qatar c’est devenu the place to be. Cachez donc ces migrants que je ne saurais voir, ils ne sont pas assez bankable, pas assez glamour (même si le Qatar va avoir du mal à l’être du fait de son contrôle strict des mœurs par les oulémas wahabites qui ne sont pas des gais lurons).

Dans ce pays dictatorial où la protection des travailleurs est inexistante et tout mouvement syndicaliste interdit, la répression est quotidienne si par malheur des travailleurs contestent ou réclament leur du, à l’image de la manifestation du 14 Août lors de laquelle des dizaines de Philippins, Bangalis et Népalais ont été renvoyés dans leur pays pour avoir simplement réclamé un salaire ! Pour le fondateur de l’ONG Equidem, Mustafa Qadri, cette pratique révèle que les droits humains ne sont toujours pas respectés dans l’émirat. Même quand par miracle l’affaire arrive à finir en justice et que les employeurs sont condamnés à payer les salaires, ils ne se plient pas toujours à leurs obligations ou n’en paient qu’une partie. Et il n’est pas question d’arrêter de travailler pour autant, car l’abandon de poste est puni de trois jours de prison. Voilà le monde du travail au bord du Golfe persique ! Le Medef pourrait bien trouver quelques idées là bas à tester chez nous !

Avec 13,5 pourcents de Qataris, l’émirat est un régime féodal qui repose sur le maintien dans la peur d’une écrasante majorité des habitants et ils ont peur que ces travailleurs du sous-continent indien ou des îles malaises se transforment en Spartakus, ce que nous ne pouvons pour notre part que souhaiter. C’est pour cela qu’il n’y a pas d’intérêt pour eux que la moindre liberté soit consentie, de peur que la brèche n’est raison du mur.

Aujourd’hui, l’émirat du Qatar essaie de se placer dans la course à la tête d’une des entités du monde multipolaire qui se met en place. L’Arabie saoudite bénéficiait d’une certaine aura dans le monde arabe conservateur, ce royaume était considéré comme l’anti-Egypte de Nasser. Au panarabisme, le royaume wahabite répondait par le panislamisme. Mais dans un monde qui va de plus en plus vite, à l’heure de l’internet et des chaînes câblées, le royaume fait pâle figure, avec son absence de cinémas pour respecter l’interdit des représentations humaines, avec ses vieilles traditions qui ne s’exportent pas. Le petit émirat du Qatar, lui, a Al-Jazeera, il accueille les Frères Musulmans, soit la branche « moderne » des islamistes, celle qui parle le langage de la mondialisation, il a pris parti pendant les printemps arabes pour la rue qui dénonce les régimes corrompus. Il se voit bien remplacer l’Arabie saoudite dans le cœur d’un monde arabe qui cherche à se redéfinir face à l’Occident. Et pour ça il lui faut concurrencer la Turquie, qui descend du dernier califat en date. Et c’est en ce sens qu’il se rapproche de l’Iran, essayant de faire tomber la division sunnites/chiites entretenue par l’Arabie saoudite pendant des décennies et gagner ainsi des alliés à l’est, là où l’identité islamique est brandie avec fierté, c’est en ce sens aussi qu’il essaie de se rapprocher de l’Occident, en se montrant comme un pays d’un islam de paix, moderne, qui ne veut pas de mal au Marché. Il aime à se présenter en nouvelle Al-Andalus, et la Coupe du Monde de Football s’inscrit dans le cadre de cette politique. A-t-on envie de cautionner tout cela ?

On soutien un nationalisme ici, quand en même temps on en pointe un autre du doigt, celui de la Russie. De la même façon que l’on soutien le régime israélien. Quelle différence entre ces nationalismes ? Leur soumission à l’Occident et aux règles du Marché ! Un monde multipolaire réel serait pas bon pour le Marché, par contre avoir des relais de Wall Street dans le monde plairait bien aux néolibéraux : Francfort, Taïwan, Qatar, Tel Aviv (d’ailleurs plusieurs sponsors de cette Coupe du Monde sont impliqués dans l’apartheid subi par les populations palestiniennes) ... On peut bien laisser les Qataris porter des keffiehs du moment qu’ils participent au marché « libre » ! Puis bon, business is business, la FIFA ne manquera pas de vendre pour 39 millions d’euros à trois chaines de télévision russe les droits pour la coupe du monde alors qu’en parallèle on interdit au pays toute compétions et donc sanctionne des citoyens et sportifs amateurs à cause d’une guerre qui n’est pas la leur.

Racisme, droit du travail inexistant, droit des femmes déplorable, il est aussi un sujet qu’il nous faut aborder pour terminer, tant il montre l’hypocrisie de l’Occident et des instances du football : la question LGBT+.

Souvenez-vous il n’y a pas si longtemps, face à la Hongrie qui restreint un peu les droits des LGBT+ (ce que nous condamnons mais rappelons que c’est sans commune mesure avec ce qui est le traitement de ces questions dans le petit émirat qui nous intéresse), la France a décidé d’arborer le drapeau arc-en-ciel de la communauté LGBT+ endeuillée après les événements de Stonewall (à cette époque était encore possible dans notre belle France gay-friendly le recours aux thérapies de conversion !). Lors du mois des fiertés, le président du Paris-Saint-Germain, Nasser Al-Khelaifi, ministre sans portefeuille de l’émirat wahabite, dirigeant d’Al-Jazeera Sport et de Qatar Sport Investment (autant dire qu’il ne s’agit pas d’un simple sujet de l’émir mais bel et bien un des dirigeants de ce petit pays), a décidé de faire porter aux joueurs de son club parisien un maillot aux couleurs de la communauté LGBT+ alors qu’il n’est absolument pas connu dans son pays pour son combat en faveur des droits de cette communauté (pas bête la guêpe, il ne veut pas risquer sa peau). Il en est de même en Russie, quand a la suite de l’action des Pussy Riot, on a parlé de la Russie comme cette nation qui ne respecte pas les libertés sexuelles et des identités de genre et pourquoi on ne pouvait tolérer que la Russie ne soit pas sanctionnée vu ses manquements aux droits humains (pas de problème pour le sultanat de Brunéi, son prince achète nos voitures de luxe et bénit le très saint Marché). Utilisation des LGBT+ par ici, des musulmans par là (Ouïghours face à la Chine alors qu’en France notre ministre de l’intérieur parle de séparatisme à propos des rayons hallal dans les supermarchés !) ... Il est plus que temps que le Capital utilise les causes des minorités pour ses intérêts ! Au Qatar, il n’y aura pas de drapeau arc-en-ciel, et l’Inde de Modi pour peu qu’elle accepte de baisser la bague du président de JP Morgan, pourra exécuter autant de musulmans qu’elle veut ! Les causes des minorités ne sont pas des jouets aux mains du Capital, ni les vies des travailleurs précaires des chantiers du Qatar ou les mal logés de France qui vont devoir affronter un hiver rude sans gaz russe alors que dans l’émirat du Qatar le 15 janvier ils ont déjà épuisé la part de ressources naturelles que la Terre leur octroie étant donné le nombre d’habitant qu’ils sont. Mais en droits humain comme en écologie, ça attendra, l’essentiel est la Liberté du Marché !
QATAR 2022
La Coupe du monde de la honte

Dans deux mois sonnera le coup d’envoi d’un rendez-vous qui devrait être un évènement populaire et de partage entre de nombreux peuples du monde, si ce n’est le plus. A l’heure où nous écrivons ces lignes, 193 pays sont membres de l’ONU et 211 de la FIFA ! En 2006, Koffi Annan disait de la FIFA qu’elle était « plus universelle » que l’ONU pour cette raison. Quelle occasion rêvée, quand tout ce monde se retrouve ensemble, pour faire émerger l’idée de l’unicité du genre humain, qu’il est inadmissible que certains peuples et certains hommes aient le champagne quand d’autres n’ont pas l’eau. Hélas, il n’en sera rien.

La coupe du monde de football qui se déroulera au Qatar a déjà fait couler beaucoup d’encre et est entachée par plusieurs scandales. Sous couvert d’une soif de profit de plus en plus grandissante de la part du capitalisme mondial, la FIFA bafoue les droits humains. Selon les chiffres publiés par Amnesty International et dénoncés par l’IBB (international des travailleurs du bâtiment et du bois), c’est 6500 travailleurs qui ont trouvé la mort sur les chantiers pour la coupe du monde au Qatar depuis 2014. Ces chiffres sont bien évidemment démentis par les autorités qatariennes qui classe bien trop souvent les accidents comme « non lié au travail ».

Chantiers non sécurisés pour cause d’économie faites par ces grands groupes du BTP au détriment des conditions de travail des travailleurs, un climat rude pouvant atteindre jusqu’à 50 degrés l’été, des conditions inhumaines pour ces travailleurs migrants venus du Népal, Sri Lanka, Bangladesh, Pakistan, Afrique…, qui pour quelques centaines d’euros qu’ils envoient à leurs familles sont exploité dans des conditions misérable pour des enjeux politique et financiers qui les dépassent... Des salaires parfois versés avec 6 mois de retard pour ceux qui ont la chance de le recevoir !

Après de longues batailles quelques lois ont pu être instaurés concernant la santé et la sécurité au travail mais il est rare de voir celle-ci respectées. Ils font des lois pour soigner leur image mais n’ont aucune ambition des les respecter afin de toujours plus engranger de profits mais en achetant le silence des médias à coup de campagne marketing. Le Qatar c’est devenu the place to be. Cachez donc ces migrants que je ne saurais voir, ils ne sont pas assez bankable, pas assez glamour (même si le Qatar va avoir du mal à l’être du fait de son contrôle strict des mœurs par les oulémas wahabites qui ne sont pas des gais lurons).

Dans ce pays dictatorial où la protection des travailleurs est inexistante et tout mouvement syndicaliste interdit, la répression est quotidienne si par malheur des travailleurs contestent ou réclament leur du, à l’image de la manifestation du 14 Août lors de laquelle des dizaines de Philippins, Bangalis et Népalais ont été renvoyés dans leur pays pour avoir simplement réclamé un salaire ! Pour le fondateur de l’ONG Equidem, Mustafa Qadri, cette pratique révèle que les droits humains ne sont toujours pas respectés dans l’émirat. Même quand par miracle l’affaire arrive à finir en justice et que les employeurs sont condamnés à payer les salaires, ils ne se plient pas toujours à leurs obligations ou n’en paient qu’une partie. Et il n’est pas question d’arrêter de travailler pour autant, car l’abandon de poste est puni de trois jours de prison. Voilà le monde du travail au bord du Golfe persique ! Le Medef pourrait bien trouver quelques idées là bas à tester chez nous !

Avec 13,5 pourcents de Qataris, l’émirat est un régime féodal qui repose sur le maintien dans la peur d’une écrasante majorité des habitants et ils ont peur que ces travailleurs du sous-continent indien ou des îles malaises se transforment en Spartakus, ce que nous ne pouvons pour notre part que souhaiter. C’est pour cela qu’il n’y a pas d’intérêt pour eux que la moindre liberté soit consentie, de peur que la brèche n’est raison du mur.

Aujourd’hui, l’émirat du Qatar essaie de se placer dans la course à la tête d’une des entités du monde multipolaire qui se met en place. L’Arabie saoudite bénéficiait d’une certaine aura dans le monde arabe conservateur, ce royaume était considéré comme l’anti-Egypte de Nasser. Au panarabisme, le royaume wahabite répondait par le panislamisme. Mais dans un monde qui va de plus en plus vite, à l’heure de l’internet et des chaînes câblées, le royaume fait pâle figure, avec son absence de cinémas pour respecter l’interdit des représentations humaines, avec ses vieilles traditions qui ne s’exportent pas. Le petit émirat du Qatar, lui, a Al-Jazeera, il accueille les Frères Musulmans, soit la branche « moderne » des islamistes, celle qui parle le langage de la mondialisation, il a pris parti pendant les printemps arabes pour la rue qui dénonce les régimes corrompus. Il se voit bien remplacer l’Arabie saoudite dans le cœur d’un monde arabe qui cherche à se redéfinir face à l’Occident. Et pour ça il lui faut concurrencer la Turquie, qui descend du dernier califat en date. Et c’est en ce sens qu’il se rapproche de l’Iran, essayant de faire tomber la division sunnites/chiites entretenue par l’Arabie saoudite pendant des décennies et gagner ainsi des alliés à l’est, là où l’identité islamique est brandie avec fierté, c’est en ce sens aussi qu’il essaie de se rapprocher de l’Occident, en se montrant comme un pays d’un islam de paix, moderne, qui ne veut pas de mal au Marché. Il aime à se présenter en nouvelle Al-Andalus, et la Coupe du Monde de Football s’inscrit dans le cadre de cette politique. A-t-on envie de cautionner tout cela ?

On soutien un nationalisme ici, quand en même temps on en pointe un autre du doigt, celui de la Russie. De la même façon que l’on soutien le régime israélien. Quelle différence entre ces nationalismes ? Leur soumission à l’Occident et aux règles du Marché ! Un monde multipolaire réel serait pas bon pour le Marché, par contre avoir des relais de Wall Street dans le monde plairait bien aux néolibéraux : Francfort, Taïwan, Qatar, Tel Aviv (d’ailleurs plusieurs sponsors de cette Coupe du Monde sont impliqués dans l’apartheid subi par les populations palestiniennes) ... On peut bien laisser les Qataris porter des keffiehs du moment qu’ils participent au marché « libre » ! Puis bon, business is business, la FIFA ne manquera pas de vendre pour 39 millions d’euros à trois chaines de télévision russe les droits pour la coupe du monde alors qu’en parallèle on interdit au pays toute compétions et donc sanctionne des citoyens et sportifs amateurs à cause d’une guerre qui n’est pas la leur.

Racisme, droit du travail inexistant, droit des femmes déplorable, il est aussi un sujet qu’il nous faut aborder pour terminer, tant il montre l’hypocrisie de l’Occident et des instances du football : la question LGBT+.

Souvenez-vous il n’y a pas si longtemps, face à la Hongrie qui restreint un peu les droits des LGBT+ (ce que nous condamnons mais rappelons que c’est sans commune mesure avec ce qui est le traitement de ces questions dans le petit émirat qui nous intéresse), la France a décidé d’arborer le drapeau arc-en-ciel de la communauté LGBT+ endeuillée après les événements de Stonewall (à cette époque était encore possible dans notre belle France gay-friendly le recours aux thérapies de conversion !). Lors du mois des fiertés, le président du Paris-Saint-Germain, Nasser Al-Khelaifi, ministre sans portefeuille de l’émirat wahabite, dirigeant d’Al-Jazeera Sport et de Qatar Sport Investment (autant dire qu’il ne s’agit pas d’un simple sujet de l’émir mais bel et bien un des dirigeants de ce petit pays), a décidé de faire porter aux joueurs de son club parisien un maillot aux couleurs de la communauté LGBT+ alors qu’il n’est absolument pas connu dans son pays pour son combat en faveur des droits de cette communauté (pas bête la guêpe, il ne veut pas risquer sa peau). Il en est de même en Russie, quand a la suite de l’action des Pussy Riot, on a parlé de la Russie comme cette nation qui ne respecte pas les libertés sexuelles et des identités de genre et pourquoi on ne pouvait tolérer que la Russie ne soit pas sanctionnée vu ses manquements aux droits humains (pas de problème pour le sultanat de Brunéi, son prince achète nos voitures de luxe et bénit le très saint Marché). Utilisation des LGBT+ par ici, des musulmans par là (Ouïghours face à la Chine alors qu’en France notre ministre de l’intérieur parle de séparatisme à propos des rayons hallal dans les supermarchés !) ... Il est plus que temps que le Capital utilise les causes des minorités pour ses intérêts ! Au Qatar, il n’y aura pas de drapeau arc-en-ciel, et l’Inde de Modi pour peu qu’elle accepte de baisser la bague du président de JP Morgan, pourra exécuter autant de musulmans qu’elle veut ! Les causes des minorités ne sont pas des jouets aux mains du Capital, ni les vies des travailleurs précaires des chantiers du Qatar ou les mal logés de France qui vont devoir affronter un hiver rude sans gaz russe alors que dans l’émirat du Qatar le 15 janvier ils ont déjà épuisé la part de ressources naturelles que la Terre leur octroie étant donné le nombre d’habitant qu’ils sont. Mais en droits humain comme en écologie, ça attendra, l’essentiel est la Liberté du Marché !

   

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