De toutes nos forces… Pour la paix, le progrès social, le changement de société

A l’heure où les gouvernements à la solde de l’OTAN veulent faire payer aux peuples une 3ème guerre mondiale dans laquelle ils seraient entrainés contre leur gré, rien n’est plus important que les luttes pour le progrès social qui s’expriment un peu partout dans le monde, qu’il s’agisse de celles pour la souveraineté et contre l’impérialisme en Amérique du Sud et en Afrique, ou de celles pour le refus de l’austérité et le financement de la guerre en Europe et en Amérique du Nord.

Après le mouvement « Enough is enough » au Royaume-Uni, les grèves pour les salaires en France sont de celles-là. Les mouvements en cours dans notre pays mériteraient d’ailleurs d’être relayés et encouragés par des appels à la solidarité et à des rendez-vous précis de lutte convergente, ce qui n’existe pas en ce moment de la part des confédérations syndicales.

Pourtant face à un PDG qui gagne 500.000€ par mois après s’être augmenté de 52% en un an, dans une entreprise comme TOTAL qui, si elle avait multiplié par deux les salaires de 2021, conserverait quand même 6 milliards de profits, les grévistes, quelle que soit leur entreprise, sont l’honneur de la classe ouvrière.

Dans un pays où les salaires stagnent et les prix s’envolent, les luttes actuelles devraient servir d’exemple et s’étendre.
C’est le plus sûr moyen de gagner le pain et la paix.

C’est dans cet état d’esprit que l’ANC renouvelle son engagement à être de tous les combats pour la paix et le progrès social posant ainsi en germe le nécessaire changement de société, en cours ou à venir.

Les salaires, l’emploi, les services publics, l’énergie, la santé, la protection sociale demandent notre implication maximale. Les questions de qui initie les luttes et initiatives, voire du jour de la semaine (sic !) où elles sont programmées doivent être évaluées à l’aune des enjeux actuels.

L’ANC est présente ce jour à Fos avec les grévistes des raffineries, elle sera le 16 à Paris et le 22 à Marseille sur ces mêmes bases et le 22 aussi à Lannemezan pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah, prisonnier politique arbitraire depuis 38 ans d’une autre guerre impérialiste dont les médias ne parlent pas.

Paris le 11 10 2022