Communisme et processus par Alain Chancogne

Au vu de la crise systémique du capitalisme ?

Dans la mesure où ce dernier ne saurait pouvoir concéder le moindre "grain à moudre" sans accélérer le creusement de sa tombe.

Nous savons qu’à contrario il a impérativement besoin de détruire les conquis sociaux et démocratiques.

Dans le même temps l’idéologie dominante se doit de rendre "force matérielle indestructible"...tout l’arsenal de la résignation.
En reprenant la phrase terrible de trahison social-démocrate de François Mitterrand "on a tout essayé".

Donc il ne resterait plus que l’espoir d’une possible moralisation du système que l’on pourrait amender ou réguler.
Cette question m’interpelle en permanence de plus en plus.
Depuis trois décennies mais de façon encore plus évidente me semble-t-il aujourd’hui, l’ensemble des parti qui pourrait constituer une alternative au macronisme a décidé de refuser de s’inscrire dans le processus révolutionnaire.

Tous ont sombre dans un "crétinisme parlementaire" bien pire que ce qui a nourri l’illusion programmatique des années 70-80.

Dès lors et avec des réponses différentes suivant les heures, j’en arrive parfois à penser que la violence de la guerre des classes actuelle ne pourra trouver de solutions d’émancipation que par la conjonction de situation révolutionnaire sur le terrain de l’exploitation capitaliste et dans le même mouvement de l’instauration de démocratie socialiste.

Qui devra obligatoirement s’affranchir de tout ce qui, aujourd’hui au niveau institutionnel, non seulement ne peut servir pour ce que nous appelions (notamment au 22e congrès du PCF en 1976) la construction de socialisme aux couleurs de la France précédé de cette "démocratie avancée" dont nous affirmions qu’elle " ouvrait la voie" , avec une primauté donner aux élections au suffrage universel.

Améliorant certes d’un point de vue constitutionnel tout ce qui peut être délégation de pouvoirs...mais sans briser le cadre de la démocratie bourgeoise, reconnaissons que depuis 1936 et, y compris, hélas, lors des débats au Comité central décidant de signer l’accord programmatique, toute cette stratégie impliquait je cite "un parti communiste fort influent et actif".

Qui serait donc capable d’empêcher la sociale démocratie d’être auxiliaire précieux du capitalisme pour empêcher que le programme commun conduise au socialisme, au communisme.

Merci aux camarades qui voudront bien m’aider à faire un peu de ménage dans mes neurones rouges communistes.