Libéraux "démocrates" européens contre nationalistes d’Europe et d’ailleurs : Peste et Choléra ou Bonnet Blanc et Blanc Bonnet...

Quelques mots toutefois pour préciser les responsabilités spécifiques en la matière de ceux qui nous ressassent leur idéologie, à savoir Macron et son gouvernement, mais aussi et surtout sa Cour médiatique, plus assidue et efficace que celle des Rois de France d’autrefois. Ils se font quotidiennement les porte-paroles obsédants de leurs modèles d’outre -Atlantique, et notamment de l’ex Président Obama, pratiquement canonisé depuis que Trump lui a succédé. À chaque instant sur nos écrans télévisés, une vision quasi religieuse du monde est imposée aux Français.

Cette vulgate binaire ressemble fort aux peintures naïves des Chrétiens du Moyen Âge. D’un côté la galerie des gentils Saints avec leur auréole, exemple à suivre et admirer de toutes les vertus : Obama et Hillary Clinton, tels Saint Louis et Blanche de Castille dans la " Légende dorée "de notre enfance. Merkel accueillant la misère du monde, a l’image de Saint Martin donnant la moitié de son manteau à un pauvre.

Et notre ineffable Macron, promu " champion de l’environnement " par les " Démocrates " étasuniens, prêchant à la tribune de l’ONU les libertés d’aller, de venir et de devenir milliardaire. Ces images sucrées ne s’embarrassent pas de la réalité, oublient de préciser que l’ancien président des USA a laissé s’aggraver inégalités sociales et racismes durant son mandat, qu’Hillary Clinton n’a pu se faire élire après lui parce qu’elle prônait plus encore de guerres impérialistes que son concurrent "Républicain".

Elles occultent aussi le fait que l’humaniste " Maman" Merkel ( comme on dit à Berlin ) a invité des foules de "migrants" à venir travailler en Allemagne à la demande du patronat en quête de chair fraîche à exploiter, et que notre Macron œuvre à marche forcée à modeler la France à la satisfaction du CAC 40.

Macron n’hésite pas à faire sa leçon d’humanisme au ministre italien Salvni ai interdit les ports italiens aux migrants, alors qu’il les rejette du port de Marseille. Et surtout, ils dissimulent le dogme auquel obéissent tous ces "libéraux", la croyance irrationnelle que les règles du Marché capitaliste sont les seules à exister, que tout se vend, s’achète, et ne sert qu’à rapporter des bénéfices à qui en est propriétaire.

Et ces gens se considèrent comme seuls détenteurs de la " démocratie", qui , pour eux, se réduit à un vote périodique pour des partis concurrents pour les pouvoirs, mais tous partisans du dit Marché capitaliste. Ils savent, en faisant les promesses des temps de scrutin, qu’une fois élus ils ne seront pas tenus de les respecter. Car, dans nos sociétés contemporaines ou les pouvoirs de manipulation de l’opinion sont considérables, la " démocratie à l’occidentale proclamée n’est qu’un mot, qui cache un totalitarisme réel.

Face à eux, selon nos maîtres à penser contemporains, les méchants "populistes". Ces diables d’aujourd’hui ont le visage de Trump aux États Unis, d’Orban à Budapest, de Salvini à Rome, de Kaczinski a Varsovie, et Erdogan a Ankara, où Marine Le Pen, coupables de racisme, d’homophobie, de misogynie, les seuls pêchés mortels selon les bobos de Paris et d’ailleurs.

Et certes ces gens ne sont pas des angelots sans tares et sans reproches. Ils partagent un goût prononcé pour l’autoritarisme politique, et ont une fâcheuse tendance à cultiver la démagogie xénophobe, à faire des opposants, des migrants, voire des citoyens d’ascendance africaine ou des musulmans, les boucs émissaires des difficultés sociales. Ils sont en fait la mouture contemporaine de la vieille Extrême-Droite fascisante.

Ils ne sont pas plus nos amis potentiels que les Nazis n’étaient les socialistes qu’ils prétendaient être. Il faudrait être bien myopes pour se laisser prendre à leur démagogie. Ils ont toujours été la livrée nationaliste de la bourgeoisie aux abois, fidèles admirateurs du pouvoir du Capital sur les salariés, générateurs de guerres et de féroces répressions, pratiquant d’une autre façon la même religion du Marché capitaliste, adorateurs des mêmes dogmes inégalitaires que Macron et ses thuriféraires " libéraux ".

En réalité, Libéralisme et Nationalisme, présentés par nos médias Macroniens comme les deux seules idéologies contraires dans le monde sont deux faces de la même médaille, l’envers et l’endroit de l’idéologie du capitalisme contemporain. Et c’est une escroquerie véritable de baptiser les Nationalistes des "populistes", un concept creux qui ne signifie rien, sinon l’affirmation qu’ils préfèrent l’assentiment populaire à l’alignement sur les "élites" auto-proclamees, ce qui en d’autres temps fut plutôt synonyme de démocratie.

Mais cette définition falsifiée permet aux idéologues Macroniens d’amalgamer sous le même vocable qui se veut insultant tous ceux qui, au moins dans les mots, dénoncent la mondialisation et la négation des Nations, de confondre dans la même opprobre, l’extrême gauche anticapitaliste et l’extrême droite, les héritiers des Nazis et les petits fils de ceux qu’ils expédièrent à Buchenwald !

Évitons cette dichotomie absurde, le piège mortel qui nous est tendu. Car la seule voie pour émerger du désordre mondial actuel, de ce cloaque d’injustice et de guerre ou se complaisent aussi bien les libéraux mondialistes que leurs concurrents nationalistes autoritaires, est de lutter pour une société de services publics dans chaque Nation, de propriété collective des moyens de production, de décision, de conviction, d’information, qui, seule, en assure l’usage.

D’autres l’ont dit avant nous, que l’on tenait parfois pour des trublions "gauchistes " ou des rêveurs impénitents, le choix des lendemains est simple :

" SOCIALISME OU BARBARIE ", "COMMUNISME ET DÉMOCRATIE OU CHAOS ET CAPITALISME " .

Même si le chemin qui s’annonce est encore long et douloureux...