Sur 185.000 inscrits, seuls 80.000 électeurs environ ont mis un bulletin dans les 307 bureaux de vote. Le président Macron se réjouit que 96,5 % aient voté oui et 3,5 % non sur les 43,88 % qui se sont déplacés pour voter. Alors que 56,12 % des électeurs inscrits ont respecté l’appel des indépendantistes (FLNKS et autres) à ne pas participer à ce scrutin référendaire.
La raison invoquée par les indépendantistes est que la tradition locale exige le respect d’une période de deuil national à la mémoire des (...)
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Kanaky 2021 : le référendum du mépris colonial
Nouvelle étape pour la souveraineté de Kanaky
Aujourd’hui doit avoir lieu la deuxième consultation sur la pleine souveraineté de Kanaky - Nouvelle-Calédonie. Depuis le premier vote il y a deux ans, la position du mouvement indépendantiste s’est renforcée mais l’État et les partis anti-indépendantistes ont poursuivi leurs manœuvres pour maintenir le pays dans la France, en particulier dans le contexte de la crise du coronavirus.
Le 4 novembre 2018, le vote en faveur de l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie a recueilli 43,3% des voix, un résultat (...)
Kanaky-Nouvelle Calédonie : Le gouvernement français organise une consultation d’autodétermination sans le peuple colonisé
En maintenant le troisième et dernier référendum sur l’indépendance le 12 décembre en Kanaky Nouvelle-Calédonie, malgré la crise sanitaire et la non-participation annoncée du camp indépendantiste, l’État français tente un dangereux coup de force pour maintenir coûte que coûte le territoire dans son giron, et prend la responsabilité d’une crise politique majeure.
La crise épidémique qui frappe durement le territoire calédonien depuis septembre 2021 avait conduit la totalité des partis indépendantistes à (...)
À propos de la Nouvelle Zélande
La date, relativement lointaine, à laquelle se réfèrent ces remarques, est celle d’une scène qui s’est déroulée au Parlement néo-zélandais de Wellington. A cette date, les élections dans ce pays, le 14 octobre 2023, avaient vu la victoire du Parti national (droite), qui avait inauguré une série de mesures discriminatoires à l’encontre de la minorité maorie. Le 12 décembre, lors d’une session du Parlement, le speaker (président de la Chambre) avait alors donné la parole à la jeune (21 ans) députée maorie (...)