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La militante palestinienne Mariam Abu Daqqa arretée sans motif (comme en Israel) !

jeudi 9 novembre 2023 par ANC/Raji Samuthiram

Appel à rassemblement aujourd’hui 9 novembre à 12:30 devant le commissariat du 12ème arrondissement 22 rue de l’Aubrac Paris 12ème.
Hier soir pendant la nuit, la militante palestinienne du FPLP Mariam Abu Daqqa a été arrêtée par la police à Paris. Elle est actuellement dans un commissariat à Paris, sans droit de visite et apparemment en état de choc.
L’avocate de l’UJFP a cependant pu la voir.

Pour rappel, elle avait obtenu un visa du Consulat de France à Jérusalem fin septembre afin de faire une tournée de conférences en France. À la suite de l’opération militaire du 7 octobre, son visa avait été annulé par les autorités françaises et elle avait été arrêtée puis assignée à résidence à Marseille, avant de pouvoir se rendre à Paris où elle était également assignée à résidence chez un militant de l’UJFP.

Nous n’avons pas plus de nouvelles pour le moment mais l’UJFP demande à ce que l’information tourne au maximum.(VB/ANC)

Mercredi, le Conseil d’État a donné son feu vert à l’expulsion de Mariam Abu Daqqa, militante palestinienne de 71 ans. Une décision inédite qui s’inscrit dans la criminalisation du soutien à la Palestine. Son avocate prévoit un recours au fond et un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme.

Ce mercredi, le Conseil d’État a donné son feu vert pour l’expulsion de Mariam Abu Daqqa, militante féministe pour la cause palestinienne, qui avait été arrêtée puis assignée à résidence à Marseille le 16 octobre dernier. Alors que le tribunal administratif de Paris avait suspendu l’arrêté d’expulsion prit par le ministre de l’Intérieur dans un premier temps, cette décision du Conseil d’État infirme cette suspension.

Une décision scandaleuse qui s’inscrit dans la criminalisation du gouvernement de tout soutien à la cause palestinienne, sous couvert « d’apologie du terrorisme ». En effet, pour se justifier, le Conseil d’État a fait valoir le caractère « terroriste » du Front populaire de la libération palestinienne (FPLP), une organisation dont Mariam a été membre au cours de sa vie. Il a également évoqué « une forte recrudescence des actes à caractère antisémite » en France depuis le 7 octobre.
Une honteuse association qui vise à diaboliser toute solidarité avec la Palestine, comme le dénonce Maître Julie Gonidec, l’avocate de Mariam Abu Daqqa : « Ils utilisent la notion du terrorisme pour réprimer sa parole critique qui a juste vocation à appeler à la solidarité avec le peuple gazaoui, et de dénoncer les pratiques coloniales d’Israël. » Après la deuxième intifada, quasiment toutes les organisations palestiniennes à part le Fatah ont été classées comme terroristes.

Mariam Abu Daqqa s’était rendue en France pour une tournée de conférences. En tant que présidente du conseil d’administration du Palestinian Development Woman Studies Association, elle avait été invitée à l’Assemblée Nationale et à plusieurs universités pour parler de la situation des femmes à Gaza. Suite à l’attaque surprise du Hamas du 7 octobre et de la réponse criminelle d’Israël envers la bande de Gaza, ses conférences ont été interdites partout en France.

La demande d’un arrêté d’expulsion, pénalité la plus lourde pour les étrangers, est inédite dans ce cadre : « Un arrêté d’expulsion pour un visa de 50 jours et des conférences, c’est du jamais vu », dénonce Maître Gonidec. « C’est une honte absolue, obscène d’un bout à l’autre , a réagit Pierre Stambul, porte-parole de l’Union juive française pour la paix, qui devait prendre le train avec Mariam Abu Daqqa quand elle fut arrêtée le 7 octobre. On est dans une séquence totalement liberticide ».

L’avocate de Mariam prévoit de faire un recours au fond et un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme. Mariam devrait rentrer en passant par le Caire ou elle risque de devoir rester dans l’attente, comme des milliers de gazaouis, alors qu’Israël poursuit son acharnement génocidaire qui a déjà tué une trentaine de membres de sa famille et plus de 10 000 palestiniens. Face à la répression de Mariam Abu Daqqa et de tout soutien à la cause palestinienne, un front large s’impose, pour continuer de défendre le droit à dénoncer le génocide en cours !


Voir en ligne : https://www.revolutionpermanente.fr...

   

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