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Sénégal : Pour faire échec au putsch de Macky/APR/Wade/PDS

samedi 10 février 2024 par Diagne Fodé Roland

En mettant fin de manière unilatérale, et sans base légale, au processus électoral trois semaines avant le premier tour de la présidentielle, Macky Sall a plongé le Sénégal dans une crise institutionnelle sans précédent. Depuis qu’il dirige le pays, il n’a cessé d’instrumentaliser la justice à des fins politiques et de réprimer les voix critiques.(JP-ANC)

Le 25 février 24, voter Diomaye [1] président = Sonko (Photo)
Et le 03 avril 24, gouvernement présidé par Sonko d’union nationale de transition ! (DFR-RC)

L’autocratie néocoloniale libérale réalise la prouesse de transformer son arrogance dictatoriale de « garder le pouvoir durant 50 ans » en implosion de BBY entre ceux qui soutiennent le candidat actuel premier ministre et ceux de l’APR qui veulent sa tête, en alliance temporaire entre APR/PDS qui divise BBY, en guerre contre le Conseil Constitutionnel qui vient de retoquer le décret présidentiel « d’annulation-report » du scrutin du 25 février 2024, en déclarations des centrales syndicales, de la société civile contre le « report annulation », bref de tout ce qui compte comme mouvements démocratiques dans le pays s’insurgent contre cette forfaiture de l’État hors la loi.

Du nord au sud, de l’ouest à l’est, le pays tout entier est en train de se dresser contre la fuite en avant tyrannique de l’État hors la loi.

Les hésitations suscitées dans la partie élitiste de l’opinion par la propagande mensongère jamais prouvée de Macky/APR/BBY et maintenant du PDS de « terrorisme, salafisme, whahabisme, rebelles casamançais » sont balayées par le jusqu’auboutisme fascisant de Macky/APR/PDS prêts au pire pour des « intérêts personnels » entend-on de plus en plus dans le peuple.

Les candidats qualifiés par le Conseil Constitutionnel font campagne même sous les gaz lacrymogènes et les arrestations arbitraires.

La prétendue « communauté internationale », l’UE, les USA, la CEDEAO prennent même publiquement leur distance avec le « report-annulation ».

Que reste-t-il à Macky/APR/PDS pour se pérenniser au pouvoir ou assurer ses arrières contre la volonté populaire d’en finir avec ce régime vomi ?

Un coup d’État militaire à la gabonaise suite à cette visite impromptue du général du Gabon auteur d’un coup d’État dans le coup d’État électoral du fils Bongo et à celle du chef des services secrets de l’impérialisme français juste la semaine où le PDS lançait sa cabale avec la complicité de Macky/APR contre le Conseil Constitutionnel ?
Wait and see dit l’adage anglais.

Emballo frère jumeau de Macky ne s’est-il pas lui même empêtré dans une cabale anticonstitutionnelle contre la majorité parlementaire du PAIGC, parti historique du géant communiste Amilcar Cabral ? L’autre frère jumeau de la françafrique de Macky, Ouattara, n’est-il pas dans une impasse similaire avec sa troisième candidature anticonstitutionnelle ?

Macky, Emballo, Ouattara et Talon du Bénin du haut d’une arrogance aveugle à la Macron, leur jeune maître impérialiste, plongent leurs pays respectifs dans la catastrophe d’une dictature présidentialiste néocoloniale fossoyeur des conquêtes démocratiques conquises par la gauche historique avant que ses principaux leaders ne se jettent à corps perdus dans les travaux pratiques de la lutte des places dans les pouvoirs libéraux.

Que faire au Sénégal pour se débarrasser des comploteurs contre les opposants et l’état de droit que sont Macky/APR/Wade/PDS ?

Les hypothèses qui apparaissent sont :

- Le 25 février 24, Macky/APR/Wade/PDS font exactement ce qui a déjà été fait par le refus du pouvoir Exécutif d’appliquer les décisions de justice de Ziguinchor et de Dakar concernant la candidature de Sonko : refuser administrativement la tenue du scrutin légal, constitutionnel permettant au peuple de choisir le nouveau président entre les 20 candidats validés par le Conseil Constitutionnel. Ce qui consacre l’aboutissement du coup d’État constitutionnel et crée un précédent jamais vu au Sénégal.

- Le 03 avril 24, date de la fin légal du mandat de Macky président : dans ce cas proclamer la mise en place d’un gouvernement de transition d’union nationale présidé par le prisonnier politique Sonko parce que toutes les pratiques autocratiques de l’Etat hors la loi ont été motivées par l’obsession de l’empêcher d’être candidat.

Ce faisant, est mis à profit la vacance légale de fait de la présidence en raison de la fin du mandat légal de Macky et est ainsi mis le président de l’Assemblée Nationale au pied du mur du respect de la la loi fondamentale, lequel est, selon la Constitution, chargé en cas de vacances de la présidence, d’en assurer l’intérim pour organiser dans les 90 jours une nouvelle élection présidentielle.

La victoire du peuple n’est pas loin, mais devra, peut être, passée par ces épreuves imposées par le pouvoir finissant des libéraux néocoloniaux de Macky/APR/PDS.

   

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