L’Espoir, encore et toujours au présent...

Si l’"Histoire ne repasse pas les plats" il n’en demeure pas moins qu’à table, elle livre des mets qui soulèvent l’estomac de ceux qui ne désespèrent pas de l’avenir.
Quand il nous arrive en cet automne 2023 de parfois douter d’un possible Printemps de Bonheur, souvenons nous, Camarades, des mêmes saisons de 1940,41,42, voire 43 et de ce que fut le vécu par nos aînés qui avaient décidé courageusement que" l’Avenir ne serait pas maudit" comme l’a clamé Aragon....

Combien étaient ils ne seraient ce qu’a l’écoute de Radio Londres ou à guetter le tract, l’Huma clandestine !?

Combien à avoir compris que l’on ne pourrait respirer aucun air pur sans se débarrasser du fascisme, sans une confrontation violente, avec l’ordre vichyssois ?

Combien à ne pas accepter les appels au calme, à la patience, combien à ne pas craindre que les actes de Résistance ne déclenchent la furieuse répression prenant les enchaînés en otage ?

Oui il faut être lucides sur la triste réalité :
 Non, samedi n’a pas été à la hauteur de la violence capitaliste
 Non la façon dont certains états majors du syndicalisme de salon et de concertation, préparent la lutte avec un 13 0ctobre sans lendemains, ne sont pas de nature à faire peur au Capital prédateur.

Mais ceux qui portent en terre le cercueil de Marx pourtant toujours vivant, ceux qui astiquent chaque jour leurs nombrils, en nous jouant la tragique scène de " Conspiration des egos", les prophètes "écolo-républicano- Citoyenniste", auraient tort de trop vite s’imaginer qu’ils ont gagné le combat contre notre Classe.

Qu’ils mériteront demain d’être décorés par le Capital de la Légion du déshonneur.
Parce que nous sommes le pays de Babeuf, de la Commune, du Front Popu, les descendants des Timbaud, des Manouchian, que Charonne n’a pas empêché Mai 68.

Pas plus que l’impérialisme n’a pu malgré ses Pinochet abattre la grande Révolution cubaine.

Alors face au Mur de la Honte, celui du Profit Roi, qu’on ne compte pas sur nous pour nous masser devant je ne sais quel mur des lamentations.
Non seulement, "ils" ne nous ferons pas taire, mais nous sommes capables de Convaincre pour Vaincre.

Avec cette vertu révolutionnaire qu’est la patience fraternelle, la main tendue, l’écoute du désespoir, en un mot en restant ce que nous n’avons jamais cessé d’être : des Révolutionnaires entêtés car " les faits sont têtus" Lenine à raison.

" Là où il y a une volonté, il y-a un chemin"

Et nous chantons avec HK et ses saltimbanques " On lâche rien", d’autant plus fermement que nous savons par cœur... les paroles de notre Internationale

"Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer tant qu’il est chaud"

A. C